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«Victoire majeure» alors que le tribunal français frappe l’interdiction de l’étiquette de la viande végétalienne

by Nouvelles

Le tribunal français a annulé l’interdiction d’utiliser des termes de viande pour les aliments à base de plantes dans une grande victoire pour le «bacon» végétalien, le «steak» et d’autres

Le tribunal a jugé les restrictions proposées «illégales et contraires à la réglementation européenne».

La décision signifie que les entreprises peuvent continuer à utiliser des étiquettes familières telles que le «steak de soja» et la «saucisse des lentilles» pour décrire leurs produits.

Les législateurs français avaient tenté de mettre en œuvre l’interdiction d’étiquetage de la viande végétalienne à travers deux décrets gouvernementaux – un en 2022 et un autre en 2023 – qui cherchait à interdire jusqu’à 141 termes associés à la viande.

De nombreuses marques et organisations se sont battues pour s’opposer à l’interdiction, notamment au-delà de la viande, de La Vie et de l’Association européenne végétarienne (EVU) – l’organisation parapluie qui couvre les sociétés et groupes végétariens et végétariens à travers l’Europe.

Fin 2023, la Cour de justice européenne a jugé que les règlements nationaux ne pouvaient pas passer outre les lois sur l’étiquetage des aliments de l’UE, sapant la base juridique des restrictions de la France. Puis, en janvier de cette année, le tribunal français a tenu sa dernière audience sur la question.

Au cours de la procédure, le défenseur général du tribunal (qui fournit des opinions impartiales et indépendantes) a recommandé l’annulation des deux décrets, les décrivant comme «pas adaptés à un but».

Peu de temps après, le tribunal français a complètement annulé l’interdiction, dans ce que Rafael Pinto, directeur des politiques principal chez EVU, a décrit comme une «victoire importante pour la protection des consommateurs», déclarant que les arguments derrière l’interdiction étaient «basés sur des idées fausses, pas des données. “

Après le renversement de l’interdiction, le gouvernement français doit désormais couvrir les frais juridiques pour les organisations et les marques qui se sont battues contre la décision.

L’EVU a appelé la décision «un moment symbolique et un conte de garde pour d’autres interdictions de dénomination».

La chute de l’interdiction de l’étiquette de la viande végétalienne française

En 2022, le gouvernement a tenté de faire respecter la loi avec un décret interdisant 21 mots, notamment «Steak», «Ham» et «grillé».

Un deuxième décret en 2023 a cherché à étendre les restrictions à 120 conditions supplémentaires, telles que «Bacon» et «Nuggets».

Les entreprises et les particuliers ont connu des amendes pouvant aller jusqu’à 7 500 € et 1 500 €, respectivement, pour l’utilisation des termes interdits.

Cependant, les contestations judiciaires ont conduit à une suspension temporaire du décret de 2022, et les deux ont finalement été annulées par le Conseil d’État.

Il a également jugé que les produits à base de plantes ne devraient pas être soumis aux seuils nationaux de contenu des protéines à des fins d’étiquetage.

Les critiques de l’interdiction ont soutenu que les consommateurs ne sont pas confus par l’étiquetage à base de plantes, car les études montrent systématiquement que les acheteurs peuvent facilement faire la différence entre les produits végétaliens et à base d’animaux.

Rafael Pinto de l’Union végétarienne européenne a condamné les tentatives de restrictions, déclarant qu’ils «ne font que confondre les consommateurs» et nuisent à des problèmes de système alimentaire plus urgent.

Il a ajouté que la décision devrait déplacer les priorités du gouvernement français vers «soutenir l’agriculture durable, accroître la compétitivité et protéger les consommateurs, au lieu de poursuivre ce chemin inefficace».

La décision de la France pourrait-elle influencer les lois mondiales d’étiquetage à base de plantes?

La France n’est pas le seul pays en débatant les restrictions sur les étiquettes de viande à base de plantes.

Le résultat de batailles juridiques similaires en Europe et au-delà pourrait façonner les futures politiques d’étiquetage des aliments dans le monde.

Cependant, le tribunal administratif de Zurich a statué par la suite que des étiquettes telles que «poulet planté» n’étaient pas trompeuses, car l’emballage «clairement» indiquait que les produits étaient végétaliens.

Pendant ce temps, en 2024, la Thaïlande a proposé de nouvelles réglementations qui pourraient forcer les producteurs de viande et de fromage à base de plantes à abandonner des termes couramment utilisés qui aident les consommateurs à comprendre leurs produits.

La recherche sur les consommateurs suggère que de telles restrictions peuvent être inutiles.

Un sondage en 2021 commandé par des aliments plantés a révélé que 93% des répondants comprenaient que le «poulet planté» ne contenait pas de viande.

Alors que les défis juridiques se poursuivent dans le monde entier, la décision de la France pourrait créer un précédent, renforçant le droit des marques à base de plantes d’utiliser une terminologie familière et d’influencer les décisions futures dans d’autres pays.

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