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Victor de Diego avec tout le respect que je dois à John Coltrane

Victor de Diego avec tout le respect que je dois à John Coltrane

Il y avait des spectateurs qui n’ont pas pu entrer dans la bibliothèque Bidebarrieta ce vendredi car les 272 billets mis en vente ont été vendus pour assister à la sixième et dernière session du 23e Bilbao Jazz District, le cycle municipal qui emmène le jazz dans différents quartiers de la capitale (Sarriko, Rekalde, Otxarkoaga, Begoña, Casco Viejo et le centre lui-même : Abando). Le saxophoniste de Bilbao Víctor de Diego se produisait et, bien qu’il vive depuis longtemps à Barcelone, il n’a pas oublié la langue basque, dans laquelle il s’est exprimé lors de son intervention de 7 pièces en 76 minutes.

Ils étaient tous des versions du suprême John Coltrane (1926-1967), puisque Víctor de Diego est venu avec son ‘homenaldi’ au saxophoniste le plus influent du jazz, avec son projet intitulé ‘On Trane – La musique de John Coltrane’, un quatuor basé à Barcelone avec lui aux saxophones ténor et soprano, plus le jeune Toni Saigi au piano (électrique vendredi à Bidebarrieta, mais jeudi lors de sa prestation au 32e Bilbaína Jazz Club), Giuseppe Campisi à la contrebasse et Andreu Pitarch à la batterie .

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Le leader Víctor (frère du trompettiste Juan de Diego) a donné beaucoup de place à ses jeunes écuyers, car chacun a pu forcer de nombreux solos : en quantité abondante Toni Saigi, qui à cause du son de son Nord rouge électrique semblait parfois que nous écoutions un groupe progressiste ; generosos los del contrabajista italiano Giuseppe Campisi, sus dos primeros demasiado morosos (en el segundo, el de ‘Like Sonny’, lo pasó mal y al acabarlo le tranquilizó el jefe) pero sus dos últimos totalmente distintos y muy dinámicos, reveladores y reivindicativos, Heureusement; et le seul et dernier celui du batteur Andreu Pitarch, un fin styliste qui savait taper plus fort sur les peaux et dont le simple mais musclé n’a été que le plus applaudi de la séance.

Saigi, De Diego, Campisi et Pitarch ouvrent avec ‘Syedaas Song Flute’.


Le patron, qui s’asseyait parfois sur le côté pour regarder et profiter pendant que le trio jouait et prenait un bain de soleil, a adopté un rôle très respectueux devant la figure totémique de John Coltrane. Il a dirigé une rencontre très canonique et orthodoxe qui n’a rien à voir avec la cinquième session du 23e Jazz District, celle de vendredi dernier à Bertendona, où le quatuor Scatter The Atoms That Remain a mis à l’honneur son indomptable et fougueux saxophone coltranien, volant vers le ciel comme les lanceurs de missiles Himars cherchant à liquider les mercenaires de Wagner, tandis que le ténor de ‘On Trane’ semblait passer en revue une carte des isobares, bien qu’avec un effort évident du saxophoniste, avec le geste congestionné alors que la soprano souffle dans la ballade ‘Naima ‘ (! une ballade et cette suffocation !; à la fin, De Diego l’a décrit comme polita, c’est-à-dire joli) et avec tous les sens placés en haut de la citation, ‘Résolution’, une critique animée après laquelle le musicien a reconnu que c’était une interprétation nekatuta, c’est-à-dire qu’il s’est fatigué.

Le concert était bon (sans enthousiasme) et le public qui remplissait l’auditorium a beaucoup aimé (non seulement le claquement retentissant du saxophoniste, mais aussi ses nombreux amis). Cela a commencé avec ‘Syedaas Song Flute’ et le solo de piano s’est déjà écrasé (il semblait qu’il accompagnait Sun Ra !), ‘Naima’ la soprano a rougi son visage, ‘Like Sonny’ a glissé (même le solo de contrebasse qui n’a pas ‘ exploser tout le potentiel qui viendrait plus tard), ‘Resolution’ était le summum (à la fin ses amis ont commencé à chanter lo-lo-lo…), l’autre ballade à la soprano, ‘Central Park West’, était très beau et inspiré et décisif. le deuxième pic), dans ‘Lazy Bird’, De Diego a souligné la mélodie entre les solos progressifs au piano Nordique et le célèbre solo de batterie, et la session s’est terminée par une version ludique de ‘Angelica’.

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