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« Chers camarades, chers camarades, chers amis, chers amis. Je viens d’informer la direction de notre parti et de notre groupe parlementaire que je ne suis pas disponible pour me présenter au poste de chancelier fédéral. C’est ma décision souveraine, personnelle et très personnelle. Je l’ai souligné à maintes reprises ces dernières semaines et je le dis très clairement aujourd’hui.

Avec Olaf Scholz, nous avons un excellent chancelier. Il a dirigé une coalition de trois partis qu’il était difficile de diriger en temps normal pendant peut-être la plus grande crise des dernières décennies. A une époque où le monde est de plus en plus dominé par les crises, les tensions et la guerre, à l’heure où la guerre fait à nouveau rage en Europe, il a assuré que l’Ukraine, avec l’Allemagne, avait le plus grand soutien en Europe. Et il a veillé à ce que l’Allemagne redevienne un allié plus fiable et plus fort au sein de l’OTAN. Olaf Scholz prône la raison et la prudence, ce qui est particulièrement important dans des moments comme ceux-ci, en période de bouleversements mondiaux et d’attaques populistes et dangereuses contre la démocratie dans le monde entier. Olaf Scholz est un chancelier fort et il est le bon candidat à la chancellerie.

Et chers camarades, les discussions sur la candidature à la chancellerie ces dernières semaines ont provoqué une incertitude croissante au sein du SPD ainsi qu’une irritation parmi les électeurs. Cela nuit à mon parti, dont je suis membre depuis maintenant 48 ans. Et ce n’est pas moi qui ai initié ce débat, je ne le voulais pas et je ne me suis impliqué dans la conversation pour rien au monde. Nous avons désormais la responsabilité collective de mettre fin à ce débat, car les enjeux sont considérables.

Vous vous souvenez peut-être de ce que j’avais dit lorsque j’ai pris mes fonctions de ministre de la Défense en janvier de l’année dernière : le poste de ministre de la Défense n’est pas un tremplin de carrière pour moi, comme cela a pu l’être pour certains de mes prédécesseurs. Durant cette période, j’ai gagné la confiance des troupes et c’est très important pour moi. Et j’ai pris le travail et l’équipe à cœur. Et ce travail n’est pas encore terminé. Je veux le continuer. Il y a encore beaucoup à faire.

Dans les semaines à venir, je me battrai à vos côtés pour une social-démocratie forte, pour notre chancelier Olaf Scholz, pour une Allemagne sûre et démocratique. Et bien sûr, je continuerai à me battre à toute vapeur pour mon mandat au Bundestag et je continuerai à défendre notre Bundeswehr et notre sécurité commune. En tant que ministre de la Défense, je n’ai pas encore fini avec ce que je veux réaliser et ce qui doit être réalisé pour notre sécurité. J’attends avec impatience un deuxième mandat. Chers camarades, nous avons initié beaucoup de choses ensemble en tant que SPD au sein de ce gouvernement. Mais il nous reste encore beaucoup à faire pour améliorer la vie des habitants de notre pays. C’est pourquoi je demande : luttons ensemble et unis pour un second mandat de notre chancelier social-démocrate Olaf Scholz. Merci beaucoup, allons-y.

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