Dans une société qui évolue constamment, les débats sur la moralité et les valeurs sont inévitables. Dernièrement, l’un de ces débats a été déclenché au Maroc par des propos tenus par le ministre des Droits de l’Homme au sujet des “relations sexuelles consensuelles”. Cette remarque a suscité des réactions diverses, y compris celle du chef du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane, qui a vivement critiqué le ministre Ouahbi lors d’une interview télévisée. Cette confrontation publique soulève des questions sur la place de la morale dans la société marocaine ainsi que sur la liberté d’expression de ses citoyens. Dans cet article, nous examinerons de plus près cette controverse récente sur les relations sexuelles consensuelles et son impact potentiel sur la société marocaine.
Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a exprimé, samedi à Rabat, son désaccord avec le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, concernant la question des « relations consenties ». Cette question suscite des débats en relation avec la réforme à apporter au code pénal marocain, sujet qui divise actuellement les conservateurs membres du Parti islamiste et les modernistes.
Abdelilah Benkirane s’est insurgé contre Abdellatif Ouahbi sur la question des « relations consenties » en ces temps de crise sociale : « Nous sommes dans ces circonstances, et vous parlez de relations consenties (…) Que cherchez-vous en parlant des relations consenties ? ». Les propos ont été tenus à l’occasion du 64ème anniversaire de la mort du Roi Mohammed V, alors que les deux dirigeants politiques s’étaient rendus au mausolée Mohammed V pour se recueillir devant sa tombe.
Le secrétaire général du PJD a ajouté : « Vous ne voulez pas que l’État intervienne lorsqu’un homme trouve sa femme en train de faire quelque chose. Il devra alors se faire justice lui-même ! ». Il est à souligner que le ministre de la Justice a annoncé des réformes à appliquer aux codes pénal et de la famille. Ce projet est actuellement au cœur de discussions entre les modernistes et les conservateurs du Parti islamiste PJD sur la question des libertés individuelles et l’égalité entre les hommes et les femmes.
Cette confrontation a suscité l’intérêt des médias, notamment après la diffusion d’une vidéo sur Youtube. Cette vidéo présente la confrontation qui a eu lieu entre les deux dirigeants politiques sur le sujet de la réforme du code pénal.
Le débat qui oppose le PJD et les modernistes concernant les réformes des codes pénal et de la famille est l’un des plus importants sujets de l’actualité au Maroc. Le gouvernement marocain prévoit des changements considérables en matière de justice et de droits. Néanmoins, les conservateurs du parti islamiste PJD restent réfractaires aux réformes proposées, ce qui met le gouvernement en difficulté pour la mise en place de ces réformes.
