Près de 60% des employés admettent qu’ils ont déjà posé un jour pour passer du temps avec leur partenaire.
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Le désir est bon, mais le maintenir est une autre histoire. Fatigue, stress, surcharge mentale … quotidiennement ne laisse pas toujours de la place aux désirs. Résultat? La libido entre souvent en arrière-plan. Pour y remédier, on pourrait essayer d’éliminer les sources de distraction ou de stimuler votre désir. Mais une nouvelle approche commence à émerger: établir des “jours de sexe”, laissez dédié à la santé sexuelle et à l’intimité.
Loin d’être un simple fantasme, l’idée attire de plus en plus d’employés. Une enquête Dirigée par Ziphealth aux États-Unis avec 800 employés et 200 managers montrent un véritable engouement pour ce nouveau type de partir. Près de trois travailleurs sur cinq sont favorables aux «jours de sexe», qu’ils soient payés ou non. Pour 20% d’entre eux, ce type d’avantage pourrait même peser dans leur décision de rester dans une entreprise ou non.
Si les employés sont enthousiastes, les dirigeants restent prudents. Seuls 15% prévoient d’intégrer les «jours de sexe» dans leur politique RH. Cependant, certaines entreprises, en particulier dans la technologie, la finance et la santé, commencent timidement à tester cette initiative. Pour quoi? Parce que ses effets sur la productivité ne sont pas triviaux. Parmi ceux qui en ont déjà profité, un employé sur deux a déclaré avoir acquis de l’efficacité au travail. Ce n’est pas surprenant, carUne étude américainePublié en 2017 dans le Serious Journal of Management, révèle que le lendemain d’un rapport sexuel, l’humeur et les performances professionnelles ont tendance à s’améliorer.
Sexe, un tabou au travail?
De plus, 60% des employés interrogés par Ziphealth estiment que l’ouverture du dialogue sur la santé sexuelle dans les affaires pourrait aider à améliorer la santé mentale et le bien-être général des travailleurs. Mais en fait, le sujet reste délicat. Seul un employé sur cinq ose en parler ouvertement avec son manager, de peur d’être essayé. Cependant, près de la moitié des employés interrogés croient que la reconnaissance de la santé sexuelle comme un élément de bien-être au travail pourrait rendre l’environnement professionnel plus inclusif et bienveillant.
Certaines entreprises prennent déjà des initiatives dans cette direction: 6% offrent des vacances rémunérées pour les dossiers de santé médicale (dépistage, examens de fertilité) et 11% incluent l’accès aux services de conseil dans leurs avantages dans les relations amoureuses.
En attendant le concept de «Sex Day» démocratisé, les employés prennent les devants. Près de 60% admettent qu’il a déjà posé un jour pour passer du temps avec son partenaire, dont 16% explicitement pour des raisons intimes. Et certaines pratiques vont encore plus loin: 14% des employés interrogés admettent qu’ils ont déjà eu des relations sexuelles sur leur lieu de travail, 7% lors d’une réunion vidéoconférenceEt 6% ont même simulé une réunion fictive pour se donner un moment méchant.
Cette tendance fait partie d’un mouvement plus large de reconnaissance du bien-être mondial au travail. Santé mentale, Équilibre entre vie professionnelle de vieBien-être physique … Pourquoi la santé sexuelle ne ferait-elle pas aussi partie de l’équation? Jeunes travailleurs, dont la génération Y et les membres de Génération Zsemblent prêts à adopter ces développements. Mais avant que les «jours de sexe» ne deviennent une norme, cela prendra toujours du temps. Il reste à voir si les entreprises oseront franchir le pas, ou si le tabou du sexe au travail sera toujours bien ancré.
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