Viens, viens, ceux qui ne pratiquent pas sont perdus

2024-09-09 09:44:24

Pensez-y : combien de fois vous êtes-vous demandé s’il valait mieux utiliser « le sien » ou « le sien » dans une certaine phrase, en restant incertain ? Et un doute sur la façon d’écrire « encore », qui sait, « encore » vous hante. Sans parler des formes verbales qui ne sont pas exactement immédiates (le participe passé de “vertere”, “asurgere” ou “irruptre”, pour être clair) ou des singuliers et des pluriels qui, déclinés à l’envers, laissent hésitants (quand ils se déclinent ).

Même en laissant de côté la vaste gamme de prononciations correctes (pésca si l’on entend le verbe pêcher, pèsca si l’on mentionne le fruit; rósa pour ronger, rosa pour désigner la fleur), le terrain des raffinés, les mille questions qui se posent au L’esprit de ceux qui ont le cœur italien trouvent des réponses dans ce volume édité par l’Accademia della Crusca. Complet avec des quiz, des jeux, des exercices (à la fin il y a des solutions, ne vous inquiétez pas) qui mesurent nos connaissances, testent nos certitudes, nous interpellent sur des subtilités imprévisibles.

L’institution fondée à Florence entre 1582 et 1583 divise le volume en quatre sections (Prononciation et orthographe, Morphologie, Syntaxe et textualité, Lexique) : comme dans un véritable manuel, elle présente pour chaque domaine une partie théorique avec des explications et des aperçus, et un partie pratique dans laquelle pratiquer à la lumière de ce que vous avez lu. De l’orthographe à la ponctuation, des prépositions qui suivent les verbes aux accents et aux apostrophes (et peu importe si ces dernières, dans la communication instantanée d’aujourd’hui, sont considérées comme de vieux outils). La vérité est que tout cela est également utile simplement pour acquérir une plus grande conscience et entraîner l’esprit dans une phase historique dans laquelle, pour n’importe quelle bagatelle, le smartphone est là pour « travailler dur » pour nous. Cela arrive également lorsque nous recherchons un synonyme ou nous interrogeons sur l’étymologie d’un mot.

Quiconque croit que Crusca ne contemple pas la langue vivante d’aujourd’hui se trompe : dans les pages de Neologismi, par exemple, vous trouverez « maranza » (et rappelez-vous qu’il circule déjà depuis un certain temps, ainsi que « scialla » ), avec des nuances de sens qui ont évolué au fil du temps. Enfin, on évoque le mémorable “venghino” de la mémoire de Fantozzi, aujourd’hui parfois utilisé “même par des orateurs compétents” dans un but précis : à la fois suggérer le caractère “frauduleux” d’une initiative et impliquer agréablement le public.

On apprend en faisant des erreurs
Académie Crusca
Mondadori, pages. 344, 20 €



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