La Hongrie n’est pas à vendre à Bruxelles, à Washington et à George Soros, a déclaré Viktor Orbán lors d’une marche pour la paix qui a rassemblé des centaines de milliers de Hongrois dans la capitale Budapest, rapporte “Hungary Today”.
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“Aujourd’hui, l’Europe se prépare à la guerre. Le train n’a plus de freins et le conducteur est devenu fou. Lors des élections au Parlement européen, nous ferons tout pour y mettre un terme. Nous ne permettrons pas que nos enfants soient emmenés dans des wagons vers le front ukrainien”, a déclaré le Premier ministre hongrois.
Concernant les prochaines élections européennes, Orbán a déclaré que les Hongrois envoient leurs candidats « prendre le contrôle de Bruxelles ». Nous devons gagner les élections de manière à ce que les bureaucrates bruxellois ouvrent les portes avec peur et quittent les bureaux”, a souligné le leader du Fidesz.
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Orban a souligné que personne n’a jamais réussi à rassembler autant de personnes exigeant la paix, et que l’objectif est précisément la paix. Il a exprimé sa conviction que tout jouait en faveur des forces conservatrices : leur force, leur cause, ainsi que le manque de compétence de leurs adversaires.
“La passion est le carburant de la droite et ils ont un amour commun qui s’appelle la Hongrie”, a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant qu’une nouvelle guerre pourrait conduire à la destruction de l’Europe.
“Nous avons dételé à temps le wagon hongrois du train qui se dirige vers la destruction des nations, et nous avons également sauvé les enfants hongrois des mains des activistes du genre”, a déclaré Orbán, ajoutant sa phrase bien connue : “pas de migration, pas de genre”. , pas de guerre.”
Selon le Premier ministre, si la gauche gagne, ce n’est qu’une question de temps avant que la guerre n’atteigne la Hongrie. Selon lui, les bellicistes ne se soucient pas de l’avenir des enfants et de la patrie – pour cela, “nous devons les vaincre, pas essayer de les convaincre”, a-t-il ajouté sous un tonnerre d’applaudissements.
Avant la Première Guerre mondiale, l’Europe était maîtresse du monde ; après la Seconde Guerre mondiale, elle n’était plus maîtresse d’elle-même, attaquée par les puissances étrangères de l’Ouest et de l’Est. Aujourd’hui, nous jouons le rôle de second violon, mais après une autre guerre, l’Europe ne fera même plus partie de l’orchestre qui rythme le monde, si tant est qu’il y ait un orchestre, a prévenu le Premier ministre hongrois.
Orbán a rappelé que pendant la Première Guerre mondiale, les deux tiers des territoires historiques de la Hongrie lui avaient été retirés et que pendant la Seconde Guerre mondiale, son armée avait été détruite sur le sol étranger.
“Nous n’irons pas une troisième fois vers l’Est, nous n’irons plus sur le front russe, nous y sommes allés, nous n’avons rien à faire là-bas”, a souligné Orban.
Il a ajouté que l’oligarque américain George Soros avait écrit il y a 30 ans son propre scénario, selon lequel la Russie pourrait être vaincue par l’Occident. Selon lui, la gauche politique sert désormais cette cause, mais “nous n’obéirons pas”. Le mal est derrière toutes les guerres mondiales, mais le moment est venu de procéder à un “exorcisme”, a ajouté Orbán, cité par “Trud”.
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2024-06-02 20:52:19
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