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mardi 14 janvier 2025, 10h46
Ángel María Villar, ancien président de la Fédération royale espagnole de football (FEF), est sur le banc des accusés devant le Tribunal national pour délits de corruption. Le juge Francisco de Jorge a poursuivi Villar pour avoir obtenu une série de contrats entre 2007 et 2017 qui auraient causé un préjudice à l’entité de 4,5 millions d’euros, y compris la célébration de plusieurs matchs amicaux de l’équipe espagnole dont aurait profité financièrement son fils Gorka. .
Dans l’acte d’accusation de cet élément principal de l’« affaire Soule », le juge propose de juger Villar pour des délits continus d’administration déloyale, de corruption dans les affaires, de détournement et de falsification de documents commerciaux. Aux côtés de Villar, il estime que sept autres personnes physiques et une personne morale devraient être jugées, parmi lesquelles l’ancien vice-président de la FEF Juan Padrón et le fils susmentionné de Villar, Gorka Villar Bollaín.
Dans son récit, le président du Tribunal Central d’Instruction explique pour la première fois qu’entre 2007 et 2017, les inculpés Ángel María Villar et Juan Antonio Padrón auraient profité de leurs fonctions de président et de vice-président au profit de personnes physiques. et les conditions juridiques de leur environnement.
Leurs actions auraient été menées en obtenant des contrats en leur faveur à des conditions économiques préjudiciables au FEF et également en payant de la part de l’entité des rémunérations qui soit ne correspondent à aucune prestation de services, soit n’ont pas été fournies dans les conditions dans lesquelles elle a été réalisée. avait été convenu. Tout cela, précise-t-il, aurait fait perdre à la fédération 4,5 millions.
Concrètement, l’ordre raconte qu’au moins depuis 2009, Villar, de connivence avec son fils Gorka, avait imposé à certaines équipes rivales de l’équipe espagnole de disputer des matchs amicaux. Ils l’auraient fait afin de faire bénéficier Gorka Villar à travers la société Sport Advisers SL, en obtenant des contrats auprès des fédérations qui ont bénéficié de ces rencontres. Avec cette action, selon le magistrat, l’entité fédérale aurait subi une perte d’au moins 3,8 millions et Gorka Villar aurait obtenu des revenus d’au moins 366 583 euros.
Sept matchs amicaux
Villar aurait réalisé cette action, explique l’instructeur, échappant au contrôle et à l’intervention de tous les organes compétents de la FEF et attribuant à son fils à la fois le choix des équipes rivales et la négociation des conditions de tenue des matchs malgré l’absence. un emploi, une relation contractuelle ou un pouvoir de représentation.
“Cela aurait permis à Gorka Villar Bollaín de négocier et de se mettre d’accord non seulement sur les rivaux, mais aussi sur les conditions économiques de la tenue des matches en fonction de sa convenance et de celle de la société Sport Advisers SL, tout en sachant qu’elles étaient préjudiciables à la FEF. “, recueille la résolution.
En exécution de ce qui a été convenu, indique le juge, des matches amicaux auraient été organisés avec au moins deux fois les équipes sud-coréennes, deux autres avec le Chili, ainsi qu’avec le Venezuela, le Pérou et la Colombie. Les deux matches contre la Corée auraient signifié, selon l’ordonnance, une perte pour la FEF de 630 000 euros, tandis que pour les deux matches contre le Chili, au moins 3,2 millions auraient été perdus.
Selon l’opération détaillée dans l’ordonnance, Gorka Villar aurait signé des contrats pour la fourniture de services de conseil juridique avec des fédérations étrangères de football avec l’engagement de disputer des matchs amicaux entre les équipes des deux pays à un prix inférieur à celui qui aurait pu être obtenu par la FEF, nuisant ainsi à ses intérêts.
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