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Violence d’extrême droite en Autriche : la police contre les “chasseurs de pédophiles

by Nouvelles

Plus de 400 policiers, 23 perquisitions et 15 arrestations dans presque toutes les régions : la police a mené une opération contre des militants d’extrême droite.Ils avaient apparemment délibérément traqué des hommes homosexuels et les avaient attirés dans des endroits isolés pour les maltraiter violemment. La police parle de crimes de haine.

Les personnes arrêtées sont douze hommes et trois femmes âgés de 14 à 26 ans, pour la plupart. parmi les suspects figurent également des citoyens croates, roumains, slovaques et allemands. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi des armes et des objets de dévotion nazis. trois autres arrestations ont eu lieu. Il doit être décidé si la détention provisoire sera ordonnée à l’encontre des accusés, dont certains sont mineurs.

Le réseau dans le collimateur des autorités a son origine au sud de Graz, mais s’est ensuite étendu à toute l’Autriche. Depuis le printemps 2024, les auteurs ont créé de faux comptes sur les médias sociaux et les plateformes de rencontre afin d’attirer des victimes potentielles. Lors des rencontres convenues, quatre à huit personnes masquées apparaissaient et maltraitaient gravement les victimes.

Les auteurs ont forcé leurs victimes à des actes dégradants, comme danser avec les agresseurs masqués, et ont filmé ces humiliations. Les vidéos ont ensuite été partagées dans des groupes de discussion privés. Selon la police,les auteurs sont devenus « de plus en plus brutaux d’un acte à l’autre ». dans au moins un cas, une enquête est en cours pour tentative de meurtre.

La police a souligné qu’aucune des victimes n’était pédophile. Selon la police, les auteurs ont agi sous le « couvert de l’auto-justice ». Jusqu’à présent,au moins 17 incidents ont été documentés,mais la police suppose qu’il existe un nombre élevé de cas non signalés.De nombreux cas ne sont jamais signalés par honte ou par peur de la stigmatisation.

Les auteurs sont ancrés dans la scène néonazie.Ils sont liés à des groupes d’extrême droite connus tels que « Tanzbrigade Wien » et « Defend Austria », qui sont vaguement liés au mouvement identitaire. La police n’a pas confirmé un tel lien pour le moment.

L’affaire fait également des vagues en politique. Les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux se sont exprimés avec indignation. Le ministre de l’Intérieur, Gerhard Karner, a parlé d’un « groupe d’auteurs extrêmement brutal et inhumain ». Le chef du parti, Herbert Kickl, a qualifié le mouvement identitaire d’« intéressant et digne de soutien » vers 2021.

La persécution des homosexuels sous le prétexte de la lutte contre la pédophilie est surtout connue en Europe en Russie et au Belarus. Le gouvernement hongrois emboîte le pas, ayant interdit cette semaine la Budapest Pride et d’autres événements LGBTIQ à des fins de « protection de l’enfance ».

Opération policière : Extrême droite et crimes de haine contre des hommes homosexuels en Autriche

Résumé de l’affaire : La police autrichienne a mené une vaste opération contre un réseau d’extrême droite ciblant et agressant des hommes homosexuels.plus de 400 policiers ont été impliqués, menant 23 perquisitions et arrêtant 15 personnes. Les suspects, âgés de 14 à 26 ans, sont soupçonnés d’avoir attiré leurs victimes via des faux profils en ligne, puis de les avoir violemment agressées, filmées et humiliées. L’enquête révèle une escalade de la violence et des liens avec des groupes néonazis.

FAQ : questions fréquentes

1. Qui sont les personnes arrêtées ?

Douze hommes et trois femmes, âgés principalement de 14 à 26 ans.

2. Pourquoi les arrestations ont-elles eu lieu ?

Pour des crimes de haine liés à l’agression d’hommes homosexuels.

3. Comment les victimes étaient-elles attirées ?

Via de faux profils sur les réseaux sociaux et les plateformes de rencontre.

4.Où les agressions se sont-elles déroulées ?

Dans des endroits isolés, après avoir attiré les victimes.

5. Qu’ont fait les agresseurs aux victimes ?

Ils les ont violentées, filmées et forcées à des actes humiliants.

6. Y a-t-il des liens avec des groupes politiques ?

Oui, les agresseurs sont liés à des groupes d’extrême droite.

7. Combien d’incidents ont été recensés ?

Au moins 17 incidents ont été documentés, mais la police suppose qu’il y en a beaucoup plus.

8. Où le réseau est-il originaire ?

Il est originaire du sud de Graz, mais s’est ensuite étendu à toute l’Autriche.

9. Y a-t-il eu saisie d’objets ?

Oui,des armes et des objets de dévotion nazis ont été saisis.

10. Y a-t-il un lien avec la pédophilie ?

Non, la police a souligné qu’aucune des victimes n’était pédophile.

Tableau récapitulatif

| Caractéristique | Détails |

| ———————– | ———————————————————————— |

| Nombre d’arrestations | 15 (12 hommes et 3 femmes) |

| Âge des suspects | 14 à 26 ans (principalement) |

| Motif des agressions | Crimes de haine / homophobie |

| Méthode d’attaque | Attrait en ligne, agressions violentes, filmage et humiliation |

| Groupes concernés | Extrême droite, néonazis (Tanzbrigade Wien, Defend Austria) |

| nombre d’incidents documentés | au moins 17 |

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