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Violence physique pendant la grossesse en Afrique subsaharienne : pourquoi c’est important et qui sont les plus susceptibles ?

Violence physique pendant la grossesse en Afrique subsaharienne : pourquoi c’est important et qui sont les plus susceptibles ?

2023-06-28 09:31:56

Objectif:

L’étude a évalué la prévalence de la violence physique contre les femmes enceintes et ses facteurs associés en Afrique subsaharienne (ASS).

Conception:

Nous avons analysé les données transversales de 108 971 femmes en union sexuelle issues des enquêtes démographiques et de santé les plus récentes de 26 pays d’ASS. Les prédicteurs de la violence physique ont été examinés à l’aide d’une régression logistique binaire à plusieurs niveaux. Tous les résultats ont été présentés sous forme de rapports de cotes ajustés (ORa) avec leurs intervalles de confiance (IC) à 95 % correspondants.

Paramètre:

Vingt-six pays en ASS.

Intervenants :

108 971 femmes ayant déjà été enceintes.

Mesure des résultats:

Violence physique pendant la grossesse.

Résultats:

La violence physique a été identifiée chez 6,0 % des femmes enceintes en ASS. La prévalence la plus élevée (14,0 %) a été signalée en Afrique du Sud, tandis que le Burkina Faso a enregistré la plus faible (2,1 %). Femmes ayant suivi un enseignement primaire (ORa = 1,26, IC à 95 % = 1,15, 1,38) et secondaire (ORa = 1,15, IC à 95 % = 1,01, 1,32) ; ceux qui cohabitaient (ORa = 1,21, IC à 95 % = 1,11, 1,32) ; ceux qui travaillaient (ORa = 1,17, IC à 95 % = 1,08, 1,28) ; et celles dont les partenaires avaient une éducation primaire (ORa = 1,15, IC à 95 % = 1,04, 1,28) et secondaire (ORa = 1,14, IC à 95 % = 1,01, 1,28) étaient plus susceptibles d’être victimes de violence physique pendant la grossesse que celles qui n’en avaient pas. l’éducation formelle; ceux qui étaient mariés; ceux qui ne travaillaient pas et ceux dont les partenaires n’avaient aucune éducation formelle, respectivement. De plus, les femmes dont les partenaires consommaient de l’alcool (aOR = 2,37, IC 95 % = 2,20, 2,56) ; ceux qui avaient une parité de quatre ou plus (aOR = 2,06, IC à 95 % = 1,57, 2,72) ; et ceux qui percevaient la violence entre partenaires intimes (VPI) comme une norme culturellement acceptée (aOR = 1,55, IC à 95 % = 1,44, 1,67) étaient plus susceptibles de subir des violences physiques pendant la grossesse que ceux dont les partenaires ne consommaient pas d’alcool, ceux qui avaient la parité zéro, et ceux qui ne percevaient pas la VPI comme culturellement acceptée, respectivement. Au contraire, les femmes âgées de 35 à 39 ans, celles qui avaient l’indice de richesse le plus riche et celles des zones rurales avaient moins de chances de subir des violences physiques pendant la grossesse.

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Conclusion:

Sur la base des résultats, les dirigeants communautaires sont encouragés à assurer la liaison avec les forces de l’ordre pour appliquer strictement les lois sur la violence sexiste en poursuivant les auteurs de VPI contre les femmes enceintes comme moyen de dissuasion. De plus, l’intensification de l’éducation sur ce qui constitue la VPI et les conséquences potentielles sur la santé des femmes enceintes, de leurs enfants et de leurs familles sera louable. L’amélioration du statut socio-économique des femmes peut également contribuer à éliminer la perpétration de VPI contre les femmes au stade de la grossesse.

Mots clés:

Épidémiologie; SANTÉ PUBLIQUE; Médecine de la reproduction.

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