Un homme âgé de 34 ans originaire de Liège risque une peine de 16 mois de prison avec sursis partiel devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir violemment agressé sa compagne, qui est également la mère de leur jeune enfant. En effet, la femme a été battue et étranglée de manière extrêmement grave au point de perdre le contrôle de ses fonctions corporelles ! C’est cet acte qui a finalement conduit le trentenaire à relâcher sa prise sur sa victime. Ces actes d’une violence inouïe ont eu lieu alors que leur petite fille âgée de deux ans se trouvait dans une pièce voisine de la maison.
Selon la victime, ce n’était pas la première fois que son partenaire se montrait violent envers elle. Il l’aurait agressée physiquement depuis la naissance de leur fille. Elle a décrit un schéma trop familier de la spirale de la violence conjugale. Elle a expliqué comment son compagnon l’avait isolée, l’avait maltraitée psychologiquement avant de la frapper physiquement. Jusqu’à présent, la victime n’avait jamais réussi à alerter la police.
Lors de cette dernière altercation, elle a craint pour sa vie. C’est ce qui l’a poussée à réagir et à demander de l’aide. Le pire dans toute cette affaire, c’est que l’homme, qui a un emploi stable dans une entreprise de livraison et de banque bien connue en Belgique, n’en était pas à sa première agression ! Il avait déjà bénéficié d’une peine de travail en 2022 après avoir maltraité une précédente compagne. Cette peine n’était pas encore entièrement exécutée et ne semble pas avoir eu d’effet dissuasif sur son comportement envers ses partenaires…
Cette fois-ci, il comparaissait détenu devant le tribunal pour répondre de l’incident survenu le 4 juillet dernier. Il a déclaré qu’il pensait que sa compagne le trompait, mais a admis que cela ne justifiait en rien les violences infligées à la mère de sa fille. Il a déclaré qu’il lui avait demandé pardon après avoir vu les photos des blessures infligées. Il a minimisé l’étranglement en affirmant qu’il ne s’en était pas rendu compte.
La juge lui a fait remarquer que les blessures constatées sur la victime ne pouvaient pas être causées par une simple prise du peignoir, comme il l’avait prétendu. Le tribunal s’est également inquiété du risque de récidive, étant donné que l’homme n’arrivait pas à expliquer son geste. Il a nié tout isolement de sa compagne et toute autre violence. L’avocate de la défense a plaidé en faveur d’une probation autonome, d’un sursis probatoire ou d’une peine de travail.