Visite à « Einstein Unter den Linden »

Zu den Institutionen des politischen Berlins zählen auch einige Restaurants: das „Borchardt“, das „Bocca di Bacco“ und das wohl prominenteste Caféhaus der Republik, „Einstein Unter den Linden“. Über sie wurde schon viel gesagt und geschrieben, aber dasselbe gilt ja für das Innenministerium oder die CDU.

Wie diese sind auch die Restaurants dem Lauf der Welt unterworfen. Sie wandeln sich. Wie es dieser Tage ums „Einstein“ steht, zeigt ein Besuch am Donnerstagmittag. Treffen mit einem Informanten.

Schon einen Tag zuvor hatte eine Blitzumfrage der F.A.S. unter als besonders gut vernetzt geltenden Bundestagsabgeordneten ergeben, dass diese durchaus mit gemischten Gefühlen auf das Lokal blicken. Auf die Frage, ob er gelegentlich dorthin gehe, antwortete der CDU-Außenpolitiker Roderich Kiesewetter: „Dorthin geht, wer gesehen werden will und schauen will, wer dort ist. Ich gehe dort nur hin, wenn es sich nicht vermeiden lässt.“ Er selbst organisiere dort keine Termine.

Le vice-président du groupe parlementaire SPD, Dirk Wiese, s’est montré tout aussi distant : « Le café y est bon. Mais sinon, ce n’est pas vraiment mon truc. Voir et être trop vu.» Le Green Till Steffen est en vacances, mais son employé, qui a également de très bonnes relations, l’a informé : Le patron n’y va pas. “Loin. Cela prend trop de temps.

Le verdict du politicien financier du FDP, Frank Schäffler, est complètement différent. Même s’il n’a objectivement pas plus de temps que Steffen, à savoir 24 heures par jour, il le répartit apparemment différemment : « Je suis toujours à Einstein. Tout le monde connaît Einstein, il se trouve à quelques pas de mon bureau et propose une bonne cuisine autrichienne.

Quiconque commande le poulet frit viennois, servi avec style sur une serviette en tissu, peut le confirmer ; Accompagnement : salade de pommes de terre. L’informateur choisit un goulasch aux champignons avec des boulettes de serviette et des frites supplémentaires. Le poulet frit est servi à table extrêmement chaud, ce qui, comme pour tout ce qui est pané, représente la moitié de la bataille. Croustillant à l’extérieur, tendre à l’intérieur : la plupart des convives récupèrent rapidement les 32 euros qu’ils leur ont demandés.

Ce jour-là, à la table voisine, un groupe de six hommes d’affaires enthousiastes célèbrent une affaire ; Il est midi et demi lorsque les premiers verres de vin mousseux tintent. Sinon, « Einstein » est nettement plus vide que d’habitude. L’activité politique est en pause estivale, de nombreuses tables restent libres.

Celui qui est assis ici peut se sentir plus inaperçu que d’habitude. Il arrive donc que l’informateur note quelques puces sur papier – faute d’autre chose, sur une carte postale de Marrakech – et les glisse discrètement sur la table. Des acclamations peuvent être entendues depuis la table voisine.