Visite hostile du roi Charles III au parlement australien : « Rendez-nous ce qu’ils nous ont volé »

Charles III, roi du royaume-uni, a reçu un accueil hostile lors de sa visite officielle à Parlement australienaprès que le Mouvement de la République Australienne ait écrit au palais de Buckingham qu’il souhaitait « couper ses liens constitutionnels », en vigueur depuis l’époque du colonialisme. Lors de sa rencontre avec le représentant de la royauté britannique, la sénatrice indigène Lidia Thorpe il a souligné : « Ils ont commis un génocide contre notre peuple, rendez-nous ce qu’ils nous ont volé ».

Lors de la rencontre que le monarque a eu avec le premier ministre du pays asiatique, Anthony Albanese, les agents de sécurité ont dû intervenir en raison des affirmations furieuses d’un responsable indigène.

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La législatrice qui a pris ses fonctions en 2022 est connue pour ses protestations publiques et, à l’époque, à ses débuts en tant que fonctionnaire, elle a décrit l’emblématique Elizabeth II comme « le colonisateur ».

Alors qu’elle a été contrainte de quitter les lieux, Lidia Thorpeà travers un cri fervent, dit au Roi Charles III: “Ce n’est pas votre terre, vous n’êtes pas mon roi !” Il a ensuite accusé la famille royale britannique d’avoir volé les os, les crânes et les bébés de leur peuple.

Dans ce sens, Anthony Albanese, qui souhaite également que son pays devienne une République, a exprimé au leader de la monarchie anglaise : “Vous avez fait preuve d’un grand respect envers les Australiens, même à une époque où nous débattions de l’avenir de nos arrangements constitutionnels et de la nature de nos relations avec la couronne.”.

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De l’autre, le chef de l’opposition Peter Dutton, qui souhaite conserver Charles III en tant que chef de l’État, il a noté que « même les partisans de la république considéraient comme un honneur d’assister à la réception de Charles et de la reine Camilla au Parlement de la capitale, Canberra ».

“Les gens se sont coupés les cheveux, ont ciré leurs chaussures, ont repassé leurs costumes, et ce ne sont que des républicains”, a déclaré Dutton avec humour.

Le débat pour couper les liens avec le colonialisme de la couronne britannique

Selon un référendum organisé en Australie en 1999, au cours duquel le maintien de la reine Elizabeth II comme souveraine a été voté, il a été conclu que le large consensus n’était pas dû au soutien majoritaire en faveur de la monarchie. mais au désaccord qui régnait sur la manière dont le président serait alors choisi.

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Le Premier ministre australien Anthony Albanese a exclu la tenue d’un autre plébiscite sur la question au cours de son mandat actuel de trois ans. Mais c’est une possibilité si son parti travailliste de centre-gauche est réélu lors des élections prévues en mai 2025.

MP