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Vivre avec la maladie de Parkinson : le témoignage de Sylvie Labelle et Jean-Noël Daguy

by Nouvelles
Vivre avec la maladie de Parkinson : le témoignage de Sylvie Labelle et Jean-Noël Daguy

Engagés aux côtés du comité France Parkinson d’Eure-et-Loir, Sylvie Labelle et Jean-Noël Daguy, qui résident dans le Perche, ont reçu un diagnostic de la maladie de Parkinson il y a dix ans. Depuis lors, ils font face aux handicaps causés par cette maladie à long terme.

“Nous, l’avantage, c’est qu’on sait comment cela va se terminer”, déclare Jean-Noël Daguy, 63 ans, avec un sourire, conscient des complications à venir. Il sait qu’il souffre d’une maladie évolutive : les symptômes deviennent de plus en plus importants au fil des ans.

Si aujourd’hui il prend les choses avec légèreté, ce n’a pas toujours été le cas. Son diagnostic, posé en 2014, a plongé cet amateur de basket dans un désespoir profond : “La terre s’est effondrée pour moi”, dit-il, “j’ai pleuré, et je me suis demandé comment l’annoncer à ma famille.”

Jean-Noël Daguy a finalement accepté sa maladie. Déterminé à ne pas se laisser dominer, il s’efforce de rester mobile, tout en “s’occupant également de sa famille”.

Sylvie Labelle, 58 ans, connaissait déjà cette maladie avant d’être diagnostiquée en 2014. Pendant des années, elle a accompagné sa mère, atteinte de la maladie de Parkinson, à ses rendez-vous chez le neurologue.

“Un jour, j’ai fini par m’inquiéter de mes tremblements auprès d’elle. Elle m’a prescrit un scanner, qui a révélé la maladie”, explique-t-elle.

Le souvenir de la fin de vie difficile de sa mère est une source d’angoisse pour Sylvie Labelle. Elle craint la dépendance : “Je ne me vois pas rester alitée en permanence.” Mais elle continue à pratiquer la natation et le ski avec une détermination remarquable.

Pour Jean-Noël Daguy et Sylvie Labelle, l’avenir n’est plus une préoccupation majeure. Ils ont appris à vivre au jour le jour, à savourer les petits plaisirs de la vie malgré des symptômes de plus en plus handicapants.

“Il ne met plus les priorités aux mêmes endroits”, confie Sylvie Labelle.

“La maladie de Parkinson a redéfini nos vies, avec plus d’optimisme”, concèdent-ils en chœur.

Yamine Nfifakh
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2024-04-12 19:55:00

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