MTN a annoncé vendredi son intention de racheter son concurrent en partie détenu par l’État Telkom, une décision qui a fait monter en flèche le cours de l’action de l’ancien opérateur de téléphonie fixe.
Si l’accord est conclu, il pourrait avoir des implications majeures pour les télécommunications. Alors que Vodacom conserve la plus grande part de marché mobile, MTN occupe actuellement la deuxième place, suivi de Telkom – qui, grâce à une orientation numérique accrue, s’est hissé à la troisième place, devant Cell C.
Si le rachat de Telkom se concrétise, il pourrait augmenter considérablement la part de marché globale de MTN, créant ainsi un duopole entre lui-même et Vodacom, son principal rival. C’est aussi une décision qui susciterait certainement des inquiétudes en matière de concurrence, alors que le public continue de s’inquiéter du coût élevé des communications.
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