2025-01-14 17:51:00
En Molise, en Basilicate, dans les Abruzzes, en Sardaigne mais aussi en Toscane et en Ligurie : c’est là qu’il existe plusieurs communes où les personnes âgées risquent de ne pas recevoir le niveau de soins dont elles ont besoin. Au total, dans toute l’Italie, il y a 544 communes avec « l’indice de criticité potentielle » le plus élevé en matière de soins de santé pour les plus de 80 ans, il s’agit souvent de communes situées dans des zones isolées ou montagneuses avec des inconvénients en matière de transports et de services. Au contraire, dans la Vallée d’Aoste, la Vénétie, le Trentin-Haut-Adige, les Pouilles, la Lombardie et le Latium, se trouvent les communes avec « l’indice de criticité potentielle » le plus bas.
Le projet vieillissant financé par le Pnrr
Les travaux menés par « Age-It », le programme de recherche sur le vieillissement dirigé par l’Université de Florence et son recteur Alessandra Petrucci et financé par le Pnrr qui met sur la bonne voie 800 chercheurs, un réseau de plus de 20 universités, centres de recherche, entreprises et institutions. Mais comment est né cet indice de criticité, qui sera présenté lors d’un événement au ministère de la Santé où sera également proposée la création d’un « Institut pour l’avenir de la population » ?
Comment la carte a été construite
Les chercheurs ont croisé les données relatives à la population âgée résidente, celles relatives à la classification de « zone intérieure » (on mesure la distance en voiture de plus de 20 minutes d’un hôpital et d’autres services) et celles sur la possibilité d’avoir de la famille. les soignants disponibles (à travers le rapport en pourcentage entre la population de plus de 80 ans et les parents âgés de 50 à 64 ans) les croisent également avec de faibles taux de fécondité et d’émigration. De cette carte, il ressort qu’il existe également des zones avec un pourcentage élevé de plus de 80 ans (par exemple dans certaines zones de la Ligurie) où l’indice est faible et des zones où, bien qu’il y ait moins de personnes âgées, cet indice signale des problèmes critiques potentiels (par exemple exemple en Basilicate) .
Où se concentrent les municipalités les plus à risque et les moins à risque
Comme mentionné, les régions qui comprennent le plus de communes marquées par un potentiel de criticité élevé sont : Molise (24,3 %), la Basilicate (21,4 %), les Abruzzes (18,7 %), la Sardaigne (13,8 %), la Toscane (13,6 %) et la Ligurie (10,7 %). %), le tout bien au-dessus de la valeur nationale (6,9 %). A l’inverse, la Vallée d’Aoste (0%), la Vénétie (0,5%), le Trentin (0,7%), les Pouilles (2,3%), la Lombardie (2,6%) et le Latium (3,7 %) ont les pourcentages les plus faibles. Ces dernières régions sont également celles avec les pourcentages les plus élevés de communes classées comme exemptes de problèmes critiques potentiels, toujours supérieurs à 50%, à la seule exception du Latium (43,1%). Au total, il y a 544 communes à criticité « élevée » et 1252 à criticité « moyenne », celles à criticité plus élevée se retrouvent cependant dans tout le pays : du Nord (par exemple Zerba en Émilie ou Fascia et Gorreto en Ligurie) jusqu’au Centre -Sud (Rosello et Colledimacine dans les Abruzzes, Pescopennataro dans le Molise ou San Paolo Albanese dans la Basilicate). Dans le même temps, les communes relativement plus solides en termes de potentiel de prise en charge des personnes âgées se trouvent aussi bien au nord (par exemple Rognano, Merlino ou Roncaro en Lombardie) qu’au sud (Orta di Atella, Melito à Naples ou Gricignano di Aversa). en Campanie).
A quoi peut servir l’indice de criticité potentielle ?
Ce nouvel indice développé par le projet de recherche « Age-It » sera utile avant tout aux décideurs politiques et en particulier à ceux qui planifient les soins de santé au niveau local afin de décider d’éventuelles interventions sur mesure : « Les municipalités avec les niveaux de criticité potentielle les plus élevés ne sont pas nécessairement destinés à coexister avec ces vulnérabilités”, prévient-il. Cécilia Tomassiniprofesseur titulaire de démographie à l’Université de Molise qui a travaillé sur le projet de recherche de ce nouvel index avec Federico Benassi de Federico II de Naples e Carlo Lallo de l’Université du Molise. « Être une « zone intérieure » signifie un manque d’infrastructures telles que les transports, les écoles et surtout les hôpitaux : ce manque peut être comblé par la création de services de soins primaires locaux. Le projet de Maisons Communautaires financé par les fonds du Pnrr – conclut Tomassini – pourrait être une bonne opportunité pour aider les personnes âgées qui ont besoin de soins. Le cohabitat dans des structures semi-résidentielles avec des accords entre communes voisines pourrait également être une solution. »
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