Voici le nouveau patron Tobias Meyer

Ce que le nouveau compte faire de l’entreprise reste flou. Presque personne ne s’attend à de plus grandes expériences. Des acquisitions coûteuses comme Schenker semblent prématurées. “Continuer tel quel” pourrait avoir des conséquences fatales dans certains cas. En regardant les différentes divisions de l’entreprise, l’image se dégage d’un groupe qui a su répartir habilement ses risques au cours des dernières années. Du moins dans la plupart des cas.

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Meyer n’a guère besoin de se soucier de la division la plus importante, DHL Express. Longtemps enfant à problèmes du groupe, les livraisons urgentes en 24h sont aujourd’hui la source de profits. Le groupe réalise aujourd’hui près de la moitié de ses revenus avec ce qui était autrefois un produit de niche. Surtout pendant et après Corona, la direction autour de John Pearson avait réduit l’écart avec le pionnier du marché UPS. L’efficacité de la livraison de chaque colis individuel a été augmentée, également parce que les clients commandent de plus en plus en ligne et veulent leurs marchandises immédiatement. La baisse économique actuelle sera également un défi pour Express, estime Lorenzo Re, analyste de Moody’s. “A moyen terme, la division reste le gros générateur de profit.”