La loi sur l’autorisation du renseignement pour l’exercice 2025 comprend un peu de tout, du développement de la main-d’œuvre aux évaluations des efforts de la Chine en matière de biotechnologie.
Le projet de loi, qui figurait dans l’autorisation définitive de la défense nationale pour 2025 actene comprend aucune réforme majeure ni aucune disposition qui fait la une des journaux. Mais il continue de s’attaquer à plusieurs sujets familiers, tout en poussant la communauté du renseignement à se développer dans des domaines tels que le renseignement géospatial et la sécurité de l’IA.
Voici quelques-unes des principales dispositions en matière de technologie et de main-d’œuvre :
Échange de talents public-privé
Le projet de loi d’autorisation vise à « améliorer » l’échange de talents public-privé au sein de la communauté du renseignement en prolongeant la durée maximale des détails temporaires de trois à cinq ans.
Il ajoute une exigence selon laquelle tout employé du secteur privé participant au programme « n’aura accès à aucun secret commercial ou information exclusive ayant une valeur commerciale ou un avantage concurrentiel pour l’organisation du secteur privé dont cet employé est issu ».
Le Bureau du directeur du renseignement national a lancé le programme d’échange en 2023. L’objectif du programme est de permettre aux agents du renseignement d’acquérir de nouvelles compétences et technologies dans le secteur privé, tout en exposant également les employés du secteur privé au fonctionnement du CI.
Le programme s’est concentré sur les échanges d’employés dans des secteurs spécifiques, notamment l’espace commercial ; intelligence artificielle et apprentissage automatique ; finances et sécurité économique; et le capital humain.
La Chine et la biotechnologie
La législation se concentre sur la République populaire de Chine, exigeant des rapports sur des sujets allant des efforts de la RPC en matière de biotechnologie aux efforts de la Chine pour échapper aux réglementations américaines en matière de sécurité nationale.
Le projet de loi exige également que le directeur du renseignement national envoie aux commissions du Congrès une « évaluation complète » sur le recrutement et la formation de personnes parlant le chinois mandarin. Le rapport est dû dans les 180 jours.
La biosécurité et les menaces biologiques constituent également un domaine d’intérêt majeur pour les commissions du renseignement. En plus du rapport spécifique à la Chine, la loi d’autorisation nécessite également une nouvelle stratégie de renseignement pour contrer les tentatives des adversaires américains d’utiliser les biotechnologies « d’une manière qui menace la sécurité nationale des États-Unis ».
Il demande également à la communauté du renseignement de renforcer le rôle du Centre national de contre-prolifération et de biosécurité. Cela implique de veiller à ce que le centre « améliore la coordination entre les éléments de la communauté du renseignement et les entités du secteur privé sur les informations relatives à la biosécurité, à la biotechnologie et aux menaces biologiques étrangères, et coordonne ces informations avec les départements et agences fédéraux concernés ».
Centre de sécurité IA
Le projet de loi officialise le nouveau centre de sécurité de l’intelligence artificielle de la National Security Agency. La NSA a créé le centre en septembre dernier au sein de son Cybersecurity Collaboration Center.
La législation attribue deux rôles clés au AI Security Center : élaborer des directives pour empêcher les adversaires de falsifier les systèmes d’IA américains ; et promouvoir l’utilisation sécurisée de l’IA dans les systèmes de sécurité nationaux classifiés.
Au cours de l’année écoulée, l’AI Security Center a déjà commencé à exécuter ces mandats. Plus tôt cette année, le centre a publié son premier article non classifié conseils sur le « déploiement de systèmes d’IA sécurisés et résilients ». Les responsables affirment vouloir nouer des relations avec les principales sociétés d’IA pour empêcher les pays étrangers de falsifier leurs modèles ou de voler leurs avancées.
En vertu de la loi sur l’autorisation du renseignement, la NSA ne serait pas en mesure de supprimer le centre avant au moins trois ans.
Données polygraphiques
Les législateurs ont poussé les agences de renseignement à accélérer leur recrutement, notamment en rationalisant le processus d’habilitation de sécurité.
L’un des défis auxquels sont confrontées les agences qui s’occupent de travaux top-secrets est le temps nécessaire pour réaliser un examen polygraphique. Un récent rapport de l’industrie estime qu’il faudra entre 30 jours et 18 mois pour passer un examen polygraphique en raison d’une pénurie d’examinateurs qualifiés.
Le dernier projet de loi sur l’autorisation des renseignements comprend une nouvelle exigence pour l’ODNI de faire rapport au Congrès sur la « rapidité des examens polygraphiques ». Ces données doivent être incluses dans les rapports de conformité que l’ODNI envoie déjà au Congrès concernant la rapidité de vérification du personnel.
Projet pilote de main-d’œuvre géospatiale
Le projet d’autorisation oblige également le Pentagone à lancer un projet pilote de développement de la main-d’œuvre géospatiale. Le programme est requis pour « évaluer la faisabilité et l’opportunité d’établir un programme visant à développer une main-d’œuvre qualifiée dans les technologies, méthodologies et capacités géospatiales pour répondre aux besoins en matière de renseignement de défense » du DoD.
La disposition a été défendue par le sénateur Eric Schmitt (R-Mo.). La National Geospatial-Intelligence Agency a son siège à St. Lous, dans le Missouri.
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