Un homme français de 44 ans qui a délibérément créé un vacarme en pleine nuit pour perturber ses voisins bruyants a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour sa vengeance disproportionnée.
“Nous ne comprenons pas pourquoi il a investi autant d’argent et d’ingéniosité pour faire tout ça. Pourquoi se donner autant de mal pour nous faire du mal? Nous n’avons rien fait d’exceptionnel, nous avons juste des enfants qui pleurent”, a déploré l’un des voisins de l’accusé devant un tribunal de l’Isère, selon les informations rapportées par le média local “Dauphiné libéré”, cité par BFMTV.
Radio à fond, haut-parleurs diffusant des cris de bébé contre le mur mitoyen, tam-tam et aspirateur tôt le matin : pendant plusieurs mois, le quadragénaire aurait tout mis en œuvre pour perturber le sommeil de ses voisins, selon le média français.
Agacé par le bruit des pleurs des enfants de son voisin, l’assistant d’éducation aurait expliqué avoir collé ses appareils électroménagers au mur qu’il partageait avec ses voisins pour “contre-attaquer”, leur causant de nombreux troubles du sommeil, dont une “agitation psychomotrice”, une “fatigue majeure” et même “un sentiment de peur et d’inquiétude”, aurait noté un médecin devant le tribunal.
“Des affaires comme celle-ci, je n’en ai jamais vu et je ne souhaite à personne de les vivre”, a souligné de son côté le procureur de la République, selon le “Dauphiné libéré”.
Pendant ce temps, le quadragénaire aurait apparemment aménagé une chambre dans son garage, si bien qu’il n’entendait pas le vacarme qu’il causait lui-même dans son immeuble en mettant en marche ses électroménagers.
“Ça fait environ 10 ans que j’habite cet immeuble. Au début, tout allait bien. Il y avait beaucoup de personnes âgées. Mais au fil des nouveaux arrivants, j’ai de plus en plus été dérangé tôt le matin, le soir, le week-end”, a-t-il expliqué devant la cour.
L’homme, qui aurait présenté des signes de “solitude familiale”, de “difficultés affectives” et de “persecution”, a finalement été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour “agression sonore”.