Tout à découvrir. Selon le journal allemand faisant autorité, les négociations entre le groupe de Wolfsburg et Renault en sont encore à leur phase initiale et pourraient même n’aboutir à rien. Cependant, cette « information » est potentiellement décisive pour les opportunités commerciales européennes dans le secteur de l’électricité. Prenons maintenant un peu de recul, car ces derniers mois, Volkswagen et Renault ont fait des annonces stratégiques concernant leurs projets respectifs d’offre de batteries d’entrée de gamme : Mars les Allemands avaient illustré qu’ils voulaient accélérer le futur petit ID.2, dans le but de le commercialiser en 2025 pour moins de 25 mille euros. Il a également été question de la production d’un Bev de 20 000 euros, sur lequel aucune information n’a cependant été fournie. Puis, mi-novembre, Renault a présenté à la surprise générale le prototype qui anticipera la nouvelle génération du Twingo: la voiture électrique coûtant 20 mille euros (ou moins), qui débarquera sur le marché en 2025. De Meo avait dévoilé le concept aux investisseurs à l’occasion du Journée des marchés de capitaux d’Ampère. A ce stade, la tentation d’associer « deux et deux » aux rumeurs tout juste « filtrées » par Volkswagen serait également forte. Mais l’histoire reste à écrire. Et ce n’est pas un mystère que les constructeurs européens accélèrent leurs projets pour pouvoir proposer, dans moins de deux ans, la petite voiture électrique qui devrait barrer la route aux concurrents chinois. Même si pour y arriver avant les autres, il fallait composer avec ses concurrents. On verra donc si les électriques pour tous seront les Renault Twingo, ou même celles issues d’un éventuel accord entre Wolfsburg et d’autres groupes, français ou non.