Volbeat : Le mariage inattendu du hard rock et du rockabilly

Volbeat : Le mariage inattendu du hard rock et du rockabilly

Qu’un groupe de hard rock tirant sur le métal s’inspire de Black Sabbath ou Iron Maiden ne surprendra personne, mais Volbeat n’est pas un groupe de hard rock tirant sur le métal comme les autres.

Les fans assidus du groupe danois le savent déjà depuis longtemps et tous ceux qui ne sont pas encore familiers avec eux s’en rendront compte lors de son retour au Québec, mardi et mercredi : du country et du rockabilly, ça se mélange avec de très lourdes guitares.

Volbeat, un projet mis au monde en 2001 par le chanteur-guitariste Michael Poulsen, c’est l’improbable trait d’union musical entre le King et Maiden.

“J’ai grandi avec des parents qui écoutaient tout le temps de la musique des années 1950, comme Elvis Presley, Johnny Cash, Little Richards, Chuck Berry et Fats Domino”, expliquait Poulsen dans un entretien avec le magazine Panneau d’affichage il y a quelques années.

“En même temps, à l’adolescence, j’ai découvert le heavy métal grâce au copain de ma sœur. Très jeune, j’écoutais donc Dio, Black Sabbath, Rainbow, Deep Purple, le Metallica de la première heure et Iron Maiden. Si vous analysez le style de Volbeat, vous pouvez entendre ce mélange de vieux métal et de rock des années 1950”, ajoutait aussi celui qui a commencé sa carrière dans un groupe de death métal.

Mix musical

Poulsen a raison. Ainsi, sur leur huitième album de décembre 2021, Serviteur de l’esprit, les Danois fusionnent le punk et le rockabilly (un autre des nombreux sous-genres du rock appelé psychobilly) et cela donne l’atypique Le diable fait rage.

En 2008, Volbeat avait proposé sa relecture d’un classique de la musique country, Je suis tellement seul que je pourrais pleurer de Hank Williams. Ici et là, on peut entendre des notes d’harmonica, comme sur l’une des chansons préférées de leurs fans, Le paradis ni l’enfer.

Ce ne sont que quelques exemples (il y en a bien d’autres dans leur discographie) montrant que la musique de Volbeat est un joyeux mélange de diverses influences.

“Tout vient directement du cœur. C’est pourquoi c’est si diversifié. Nous sommes tous de grands amateurs de musique. Nous aimons le country, le punk, le heavy métal, le death métal, le blues, le gospel. Pourquoi ne pas mélanger tout cela dans la même soupe ?” a également déclaré Poulsen dans une ancienne interview avec le Pays de la musique du Kentucky.

Changement à la guitare

Cependant, la formation avec laquelle les Québécois renoueront sera légèrement différente de celle qui avait ouvert la voie à Godsmack au Centre Vidéotron en mai 2019.

Début juin, Volbeat a annoncé le départ de son guitariste des dix dernières années, Rob Caggiano. C’est Flemming C. Lund qui a pris sa place aux côtés de Poulsen, du batteur Jon Larsen et du bassiste Kaspar Boye Larsen.

Par ailleurs, l’infatigable Micheal Poulsen a récemment créé son nouveau groupe de death métal, Asinhell, qui sortira un album intitulé L’heure des méchants le 29 septembre.

Volbeat en concert au Centre Vidéotron de Québec, le 1er août, et à la Place Bell de Laval, le 2 août.

dans un article qui peut se classer haut dans google
#Volbeat #limprobable #trait #dunion #entre #Elvis #Maiden
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.