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Vols sans escale entre Istanbul et l’Australie

by Nouvelles

Turkish Airlines propose désormais une nouvelle liaison aérienne entre Istanbul et Sydney, en Australie. Melbourne figure déjà sur le programme de vols du transporteur. Brisbane et Perth bientôt suivront ? Ou encore des liaisons sans escale entre la Turquie et l’Australie ?

Bilal Eksi, PDG dit Compagnies aériennes turquesa répondu aux questions de Kurt Hofmann, employé d’AERO-INTERNATIONAL, à bord du premier vol d’Istanbul à destination de Sydney via Kuala Lumpur. L’accent a été mis, entre autres, sur la question de savoir quand le transporteur Vols sans escale entre Istanbul et Australie proposera.
Lors du vol inaugural d’Istanbul via Kuala Lumpur à destination de Sydney, Bilal Eksi a rendu compte des opportunités qu’offrira l’utilisation de l’A350-1000 commandé. Image : Kurt Hofmann

AERO INTERNATIONAL : Aujourd’hui, nous nous envolons vers l’Australie avec une escale. Comment se déroulent les projets de vols sans escale vers Down Under ?

Bilal Eksi : Nous aimerions utiliser à l’avenir une sous-flotte d’A350-1000 spécialement configurée pour nos vols australiens. Lorsque nous recevrons le premier avion, nous commencerons des vols sans escale vers Sydney. Quatre ou cinq de nos 15 A350-1000 en commande seront modifiés pour les vols australiens.

Comment ces Airbus seront-ils équipés ?

L’A350-1000 destiné aux vols australiens disposera d’un nombre de sièges en classe affaires plus élevé que d’habitude. Les analyses de marché montrent que la demande de classe affaires sur les vols australiens est élevée. J’imagine que nous proposerons environ 60 sièges en classe affaires à bord de l’A350-1000 spécialement aménagé.

Les 15 A350-1000 commandés auront un rayon d’action énorme. Cela offrira-t-il également de nouvelles opportunités pour les destinations en dehors de l’Australie ?

Nous voyons des opportunités non seulement en Australie, mais peut-être aussi en Nouvelle-Zélande et en Amérique du Sud. Nous commençons les vols d’Istanbul via São Paulo vers Santiago du Chili le 18 décembre. Si nous recevons l’A350-1000, nous pourrons opérer ces vols sans escale depuis Istanbul. En effet, les vols avec escale présentent des avantages et des inconvénients. Parfois, les passagers souhaitent faire une escale, mais nous verrons cela dans le futur.

Dans quelle mesure êtes-vous satisfait des connexions australiennes en général ?

Avant de pouvoir lancer nos propres vols vers Melbourne en mars dernier, nous avions noué des partenariats et des partages de codes avec d’autres compagnies aériennes sur les routes vers l’Australie depuis environ une décennie. Nous avons transporté environ 150 000 passagers grâce à ces collaborations et c’est pour cette raison que nos attentes pour l’Australie sont optimistes.

Melbourne, avec ses trois vols hebdomadaires actuels, s’est déjà très bien développée. Les choses semblent également prometteuses pour Sydney. En plus des vols vers Melbourne et Sydney, nos droits de trafic incluent également des connexions vers Perth en Australie occidentale. Nous pouvons passer à des vols quotidiens. A nous d’ajuster les fréquences vers Melbourne et Sydney en fonction des conditions du marché.

Quels autres projets avez-vous pour cette partie du monde ? Brisbane ou les destinations en Nouvelle-Zélande seront-elles également attractives à l’avenir ?

Nous n’avons pas l’intention d’ajouter Brisbane au réseau pour le moment. Sydney et Melbourne ne devaient auparavant être desservies que quotidiennement. La Nouvelle-Zélande devrait être ajoutée au programme l’année prochaine. Ici, nous considérons nos options. Mais surtout en 2025, notre objectif principal sera d’augmenter les fréquences du réseau existant. Et c’est déjà assez vaste. Turkish Airlines exploite aujourd’hui une flotte de 489 appareils et espère avoir 533 appareils en service l’année prochaine.

Quels sont les projets de Turkish Airlines concernant une éventuelle commande de Boeing 777X ?

Nous n’avons pas encore commandé de Boeing 777X. Nous sommes actuellement en train de vérifier car nous voulons d’abord voir quel est le retard de la production et comment le nouveau type d’avion se comporte réellement.

Kurt Hofmann écrit sur l’industrie aéronautique depuis 30 ans. Il apparaît également régulièrement sur les chaînes de télévision et de radio autrichiennes, suisses et allemandes pour discuter de sujets touchant l’aviation commerciale. Pour AERO INTERNATIONAL, il s’occupe de l’actualité autrichienne et réalise régulièrement des portraits de compagnies aériennes ou des interviews avec des patrons de compagnies aériennes du monde entier.

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