Des bénévoles, provenant d’Ukraine ainsi que de l’étranger, participent aux évacuations de civils vivant dans les villages proches de la ligne de front. Parmi ces bénévoles se trouve Ignatius Ivlev-Yorke, ancien photojournaliste, qui a aidé une Ukrainienne violée par des soldats russes à partir pour l’Autriche l’année passée. Ils font partie des dizaines de volontaires qui organisent des évacuations dans la zone de front du Donbass. Bien que les autorités fassent leur possible, leurs capacités ont des limites, selon un Britannique de 27 ans. Le groupe de 12 bénévoles dirigé par “Iggy” a aidé de 3 000 à 4 000 personnes depuis l’été 2022.
Certains des civils n’ont pas pu partir en raison de difficultés financières, d’âge ou handicap, note Achille Després, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Ukraine. Les bénévoles tentent de convaincre les civils de quitter la zone dangereuse, mais certains sont résignés à rester même si cela implique leur vie. Les bénévoles risquent leur vie pour sauver les civils, tout en ne disposant pas d’expérience militaire ou médicale.
Ces bénévoles donnent leur argent ainsi que leur temps pour aider les civils, ce qui peut coûter jusqu’à 6 000 euros, comme dans le cas de Dimitri Thellier. En dehors de l’aide financière, ces bénévoles sont également soutenus par leur communauté en ligne. Ignatius Ivlev-Yorke et Kuba Stasiak partagent régulièrement des photos et des vidéos de leurs interventions sur Instagram pour récolter des dons pour leurs opérations et documenter la réalité de la guerre.
