Volvo EM90, le salon scandinave sur roulettes

Peu de détails sont connus sur l’EM90, si ce n’est que la marque le considère comme un véhicule polyvalent (MPV) et qu’il est conçu comme un « salon scandinave sur roues ». C’est-à-dire diaphane, minimaliste et agréable.

Le secteur des fourgonnettes et minivans électriques gagne en popularité parmi les marques de luxe comme voitures de fonction avec chauffeur privé, car elles sont beaucoup plus spacieuses que les voitures particulières conventionnelles et n’ont pas à se soucier du stationnement.

Cela est particulièrement vrai en Asie, où la densité de population signifie que les routes sont fréquemment encombrées. En fait, il s’agit probablement de l’un des rares marchés où la demande est suffisamment élevée pour justifier la construction de mini-fourgonnettes.

En fait, Volvo n’a actuellement pas l’intention de vendre l’EM90 en Europe et aux États-Unis. La société envisage de le commercialiser en dehors de la Chine, mais n’a pas encore publié de déclaration ferme à ce sujet.

Dans le pays, les monospaces représentent une part considérable du marché. Au premier semestre, ils ont représenté 484.000 unités, soit une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente, la plus élevée de tous les segments.

Volvo, qui appartient au groupe Geely, a besoin d’un coup de pouce en Chine. Comme on pouvait s’y attendre, l’EM90 utilisera la même plateforme (SEA) que le Zekr 009, une minifourgonnette « premium » à trois rangées qui a fait ses débuts sur le marché en janvier dernier. Il ne devrait pas non plus être vendu en Europe.

A l’horizon 2025, la marque suédoise souhaite que la moitié de ses véhicules soient 100 % électriques. D’ici 2030, il s’attend à ce qu’ils le soient tous. Jusqu’au milieu de cette décennie, ils se sont fixé pour objectif de lancer chaque année un nouveau modèle zéro émission.