Volvo XC40 et C40 Recharge : comment se portent les nouveaux 100% électriques suédois

Pour trouver une autre Volvo à propulsion, il faut remonter 25 ans dans l’histoire de la marque jusqu’au 5 février 1998, lorsque la dernière Volvo 940 à propulsion est sortie de la chaîne de production de Torslanda. Déjà en 1991, Volvo était passé à la traction avant avec le lancement de la 850, la première FWD de l’histoire de la marque de Göteborg.

Pour en revenir aux XC40 et C40, il faut dire que les suggestions s’arrêtent là. Les versions Recharge RWD ne permettent pas “l’évolution” typique de la propulsion arrière d’il y a 25 ans (et au-delà) avec peu d’électronique embarquée (quand il y en avait) : aujourd’hui, sur la Volvo RWD relancée, la puissance délivrée sur le le train arrière est optimisé grâce à un antipatinage électronique sophistiqué – indispensable compte tenu du couple, des nombreux CV et de la façon dont un moteur électrique les décharge au sol – qui pour des raisons de sécurité ne peut en aucun cas être désactivé par le conducteur.

Cependant, la version à propulsion est très agréable à conduire, grâce à la parfaite répartition du poids – désormais proche de 50/50 – et au centre de gravité bas typique des voitures électriques.

Le guidage se caractérise par une absence totale de sous-virage, comme on pouvait s’y attendre dans une configuration qui sépare la direction de la traction, et une absence moins flagrante de survirage. Par rapport à la précédente version électrique à traction avant, le volant est désormais plus léger et plus précis. La voiture est plus réactive et les virages sont plus faciles à régler, tandis que la « poussée » arrière améliore la traction.

Un plaisir de conduite que l’on retrouve également sur la version quatre roues motrices (AWD), particulièrement rehaussé sur les parcours mixtes, à condition d’adapter son style de conduite. Peut-être aussi pour cette raison, la version à deux roues motrices – peut-être dans la configuration Extended Range avec batterie de 82 kWh – a toutes les références pour devenir le choix préféré, à l’exception des cas où – en raison du type d’itinéraire ou pour des raisons d’altitude ou latitude – les quatre roues motrices ne sont pas un choix forcé.