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VTT, Braidot superlatif : il s’arrête au pied du podium

2024-07-29 17:33:00

Génial, très généreux, malheureux. Et finalement déçu, car lors de ses troisièmes Jeux olympiques, il visait une médaille et que l’étape était la bonne, l’objectif n’a jamais été à sa portée comme cette fois-ci. C’était Luca Braidot à Paris 2004, quatrième de la course qui célébrait une fois de plus la grandeur du Britannique Thomas Pidcock.

Fort sur route, monstrueux en tout-terrain. Et depuis hier, il est double champion olympique après une remontée tout simplement extraordinaire. Pour l’or, peut-être, il n’y aurait pas eu de place même pour le plus brillant Luca Braidot de tous les temps, face à ce Pidcock, mais à partir de l’argent, tout aurait été possible pour l’homme de Mossa sans ce moment fatal du troisième tour, avec un crevaison qui a obligé les bleus à laisser des secondes précieuses et décisives.

«Je ne suis pas content de cette quatrième place – a-t-il déclaré immédiatement après la course – parce que je suis venu aux Jeux olympiques pour une médaille et j’avais les conditions pour l’obtenir. J’ai commis une erreur en crevant à un moment et à un moment où elle n’aurait pas dû l’être, et c’est comme ça que ça s’est passé.” Oui, car justement à ce moment-là, Pidcock déclenchait l’enfer dès l’avant avec un de ses sprints meurtriers, la course s’effondrait après une première phase d’équilibre.

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Sur le circuit d’Elancourt – dur en surface cuit par le premier soleil de plomb de ces JO parisiens et dur dans le fond avec ses montées raides et ses passages extrêmement techniques – Braidot avait bien démarré, restant toujours dans le top dix quand le groupe de tête s’étirait sous les cils du très attendu Pidcock, du Suisse Mathias Flueckiger et du Français Victor Koretzky. Puis il a pris les devants, remontant jusqu’à la quatrième place et tentant même de changer de rythme dans le troisième tour, sprintant dans le dernier tir autorisé par les directeurs olympiques.

Dans la suivante, Luca n’était plus là, déjà relégué en retrait (14ème à moins de 40” du haut) par le problème technique. Il n’a jamais abandonné, il a continué à son rythme, regagnant peu à peu du terrain et des positions, laissant derrière lui l’éternel Nino Schurter et les autres champions contraints d’abandonner à cause des sprints des meneurs.

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Une autre crevaison, celle de Pidcock, semblait ouvrir la voie à l’animateur Koretzky et à l’Australien Alan Hatherly. Mais contre l’or de Tokyo, ce Tom, même la malchance n’y pouvait rien. Avec arrogance, Pidcock a remonté, avec malice, il a également remporté le duel presque sprint avec Koretzky en poussant à la limite. Vers le solo d’or, alors que derrière Braidot l’a presque imité dans la rentrée, où dans le “presque” réside pourtant la différence entre un métal précieux et la très fière médaille en bois.

«Désolé parce que c’était probablement ma dernière opportunité olympique, je ne peux pas penser à Los Angeles», ses mots amers à l’arrivée: «Maintenant, je vais me préparer au mieux pour les Championnats du monde en Andorre».

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