VW, Mercedes et BMW sont importants, le libre-échange est plus important

Le caractère unique de l’UE, ainsi que la recette de son succès en tant qu’espace économique, ont résidé ces dernières années dans le fait que, contrairement aux autres grandes puissances, elle est restée assez cohérente dans son adhésion aux principes du libre-échange. Et elle devrait rester ainsi maintenant. Cela n’exclut pas l’imposition de droits de douane, mais les rend même nécessaires pour compenser ces distorsions du marché. Ce n’est pas sans raison que les tarifs douaniers répondant à cet objectif sont explicitement autorisés par l’Organisation mondiale du commerce. Ainsi, l’ensemble de l’économie est actuellement apparemment mieux informé que certains constructeurs automobiles aveuglés par des intérêts monétaires particuliers : ceux qui sont en faveur du libre-échange sont également favorables à des droits de douane (modérés) sur les voitures électriques chinoises.