2024-02-14 09:04:56
La peur de l’inflation a de nouveau assiégé Wall Street hier. Le Dow Jones a subi une chute de 524,63 points, soit -1,35%, à 38.272,75, enregistrant la pire séance en pourcentage depuis le 22 mars 2023.
Le S&P 500 a perdu 1,37% à 4.953,17, tandis que le Nasdaq Composite a clôturé en baisse de 1,8% à 15.655,60 points.
La Bourse américaine a notamment payé pour la publication de l’indice CPI du mois de janvier, l’un des paramètres les plus importants pour suivre l’évolution de l’inflation.
Ce chiffre a augmenté de 0,3% sur une base mensuelle, soit plus que le +0,2% attendu par le consensus des économistes interrogés par Dow Jones. Sur une base annuelle, l’IPC a enregistré une croissance de +3,1%, en ralentissement par rapport à +3,4% en décembre, mais à un rythme nettement supérieur à la hausse de +2,9% attendue par le consensus.
La composante essentielle de l’inflation est également effrayante.
L’IPC sous-jacent – qui exclut l’impact des prix de l’énergie et des produits alimentaires – a augmenté de 0,4%, contre le +0,3% attendu, sur une base mensuelle, progressant de 3,9% sur une base annuelle, comme en décembre. Le consensus avait toutefois prévu un affaiblissement de la croissance, égal à +3,7%. Tendance quasiment plate pour les contrats à terme sur les principaux indices boursiers américains, qui restent pour l’instant gelés, fluctuant autour de la parité.
Les données d’hier ont douché les espoirs et les paris des marchés sur le changement tant attendu de la politique monétaire américaine, décidé par la Réserve fédérale. La persistance de l’inflation signifie que la Fed sera en fait plus prudente dans le lancement de la baisse des taux américains souhaitée par les traders après la série de resserrements monétaires des deux dernières années.
. Le Dow Jones s’est effondré jusqu’à un plus bas intrajournalier de plus de 700 points, sans tenir compte de la publication de l’indice CPI de janvier, l’un des paramètres les plus importants pour suivre l’évolution des pressions inflationnistes.
Ce chiffre a augmenté de 0,3% sur une base mensuelle, soit plus que le +0,2% attendu par le consensus des économistes interrogés par Dow Jones.
Sur une base annuelle, l’IPC a enregistré une croissance de +3,1%, en ralentissement par rapport à +3,4% en décembre, mais à un rythme nettement supérieur à la hausse de +2,9% attendue par le consensus.
La composante essentielle de l’inflation est également effrayante. L’IPC sous-jacent – qui exclut l’impact des prix de l’énergie et des produits alimentaires – a augmenté de 0,4% en janvier, contre le +0,3% attendu en rythme mensuel, soit une hausse de 3,9% en rythme mensuel annuel, comme en décembre. Le consensus prévoyait cependant un ralentissement à un rythme de +3,7%.
Ces chiffres ont ravivé les craintes selon lesquelles la Fed de Jerome Powell attendrait encore un peu avant de réduire à nouveau les taux des fonds fédéraux américains. En revanche, le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, n’a pas manqué de mettre en garde contre le risque que les pressions inflationnistes puissent réapparaître.
La crainte d’une Fed toujours belliciste sur les taux, bien que réticente à les baisser, a conduit les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans à bondir de plus de 10 points de base, s’élevant à 4,28%, le plus haut depuis plus de deux mois.
Le Dow Jones est ainsi tombé à -749 points, soit -1,9%, subissant la plus forte baisse depuis le 21 février 2023, où il avait chuté de 697 points, retraçant de 2,06%. Le S&P 500 a glissé de 2 %, tandis que le Nasdaq Composite a enregistré une baisse de 2,3 %.
#Wall #Street #Dow #Jones #seffondre #points #suite #aux #données #sur #linflation #américaine #tendance #des #futurs
1707890790