Wanjigi s’était présenté lundi devant la police pour être interrogé sur les accusations de parrainage des manifestations de Nane Nane.
Les détectives devaient également l’interroger sur des allégations de possession de grenades lacrymogènes à son domicile de Muthaiga, à Nairobi.
Il a nié ces accusations, les qualifiant de motivées par des raisons politiques.
Wanjigi avait été invité à comparaître devant la police le 19 août dans les bureaux du DCI de la région de Nairobi pour être interrogé.
C’est après qu’ils aient tenté en vain de l’arrêter à son domicile le 8 août.
Wanjigi, accompagné de son équipe juridique, est arrivé dans la région de Nairobi vers 14 heures avant d’être conduit à la séance d’interrogatoire.
Wanjigi s’est adressé au tribunal où il a obtenu une ordonnance empêchant son arrestation.
Le 16 août, le tribunal a prolongé les ordonnances empêchant la police de l’arrêter.
Le juge Bahati Mwamuye a prolongé l’ordonnance jusqu’au 19 septembre, mais a déclaré en même temps qu’il ne pouvait pas émettre une ordonnance empêchant l’enregistrement d’un acte d’accusation contre Wanjigi.
Le juge a déclaré que la demande déposée par Wanjigi ne concernait que les questions d’arrestation et non de poursuites.
L’avocat de Wanjigi, Willis Otieno, a demandé cette ordonnance.
