Washington espère une « résolution juste » dans le procès contre les dirigeants communautaires salvadoriens

Ce contenu a été publié le 18 octobre 2024 – 03:27

San Salvador, 17 octobre (EFE).- Le Bureau des Affaires latino-américaines (WOLA) de Washington a indiqué jeudi qu’il “continue de surveiller” le processus judiciaire intenté contre cinq dirigeants sociaux accusés du meurtre d’une femme dans le contexte du conflit armé interne. (1980). -1992) en 1989, affaire classée comme politique.

L’organisation qui promeut les droits de l’homme dans les Amériques a également exhorté, dans un message en .

Il est prévu que demain, vendredi, le tribunal de détermination des peines de la ville de Sensuntepeque, dans le département de Cabañas (nord), statuera sur ce procès.

Les personnes identifiées appartiennent à la communauté isolée de Santa Marta, située dans le district de Victoria, reconnue pour la lutte de ses habitants contre l’exploitation minière des métaux et qui a été repeuplée par des ex-combattants de l’insurrection et des exilés après la fin du conflit.

Les écologistes sont Miguel Gámez, Alejandro Laínez, Pedro Rivas, Teodoro Pachecho et Saúl Rivas, qui, avec Fidel Recinos – qui n’appartient pas à ladite communauté – sont poursuivis depuis janvier 2023 pour des accusations d’assassinat, privation de liberté et groupes illicites. . .

Par ailleurs, Eduardo Sancho, alias Fermán Cienfuegos, l’un des signataires des accords de paix de 1992, et Arturo Serrano Ascencio sont jugés par contumace.

Selon le parquet, tous les accusés sont d’anciens combattants de la guérilla du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) et les accusent de l’assassinat de María Inés Alvarenga Leiva, le 22 août 1989.

Le bureau du procureur général n’a pas fourni de détails sur l’incident car l’affaire est totalement confidentielle.

La communauté de Santa Marta a déclaré que cette affaire montre l’utilisation du système judiciaire “pour poursuivre l’activisme environnemental”.

Dans une lettre ouverte, ses habitants affirment que l’arrestation des écologistes a eu lieu “après avoir dénoncé publiquement le possible renversement de l’interdiction” de l’exploitation minière, interdite dans le pays depuis 2017.

Les dirigeants ont été capturés le 11 janvier 2023 et en août de la même année, ils ont été assignés à résidence.

Diverses organisations sociales nationales et internationales ont qualifié cette affaire de « politique » contre des dirigeants communautaires et des environnementalistes pour leur lutte active contre l’exploitation minière des métaux dans ce pays d’Amérique centrale, qui est interdite.EFE

sa/mt/gpv

#Washington #espère #une #résolution #juste #dans #procès #contre #les #dirigeants #communautaires #salvadoriens

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.