Washington qualifie l’attaque de colons israéliens de “terroriste”

Les États-Unis ont qualifié lundi de “terroriste” une attaque de colons israéliens qui a entraîné la mort d’un Palestinien de 19 ans le 4 août, augmentant les tensions sur la violence d’extrême droite en Israël.

Le bureau du département d’Etat américain pour le Moyen-Orient avait déjà dénoncé samedi “l’attaque terroriste d’un colon israélien extrémiste”, sur son compte sur le réseau social X, ex-Twitter.

Ce lundi, le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller, a déclaré que ce choix de mots n’était pas une erreur.

“Notre raisonnement est qu’il s’agit d’un attentat terroriste, nous sommes inquiets et, par conséquent, nous le désignons ainsi”, a-t-il déclaré à la presse.

Il a également appelé à ce que “la justice soit rendue avec la même rigidité dans tous les cas de violence extrémiste, quels qu’en soient les auteurs”.

Miller a également salué la détention par Israël de deux suspects israéliens dans cette affaire.

Qusai Jamal Maatan, 19 ans, a été tué vendredi lors d’affrontements avec des colons israéliens à l’est de Ramallah en Cisjordanie occupée.

L’un des deux suspects est, selon les médias israéliens, un ancien porte-parole d’un membre du parti d’extrême droite Itamar Ben Gvir, actuel ministre de la Sécurité publique dans le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Environ trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Environ 490 000 colons juifs vivent également dans des colonies considérées comme illégales par l’ONU en vertu du droit international.

Vendredi, avant l’incident, l’ONU avait mis en garde contre une augmentation significative des attaques de colons contre des Palestiniens ou leurs biens en Cisjordanie, enregistrant environ 600 “incidents” au cours des six premiers mois de l’année.

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