Plus de 350 personnes sont mortes dans le sud de l’Inde à la suite de glissements de terrain déclenchés par de fortes pluies, ont rapporté les médias locaux.
Les glissements de terrain ont frappé le district de Wayanad au Kerala peu après minuit mardi, détruisant des centaines de maisons, de routes, de ponts et de complexes touristiques.
Les autorités avaient prévenu le nombre initial de décèsannoncé à 93 mercredi, devrait probablement augmenter.
Samedi, les médias locaux ont commencé à signaler que ce chiffre dépassait les 350.
Selon Asianet News, 365 décès ont été enregistrés, tandis que le Times Of India avance un chiffre légèrement inférieur, à 358.
0:48 Les opérations de sauvetage se poursuivent après les glissements de terrain
Dans la zone la plus touchée, le village de Mundakkai, 205 personnes – presque toutes des locaux – auraient été confirmées mortes, et de nombreuses autres sont portées disparues.
Les touristes ont été avertis de partir un jour plus tôt en raison de la pluie.
Image : Opérations de recherche à Mundakkai. Photo : Reuters
Le surtourisme a-t-il contribué à la tragédie ?
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Image : Une vue aérienne des opérations de recherche de survivants. Photo : Reuters
Mundakkai et ses environs abritent près de 700 complexes hôteliers, maisons d’hôtes et stations de tyrolienne attirant les touristes, a déclaré un responsable local.
Les experts ont déclaré que plusieurs rapports gouvernementaux avertissent que le surdéveloppement dans les zones écologiquement sensibles augmenterait le risque de catastrophes naturelles, car la couverture forestière qui absorbe la pluie serait supprimée tandis que le ruissellement naturel des eaux pourrait être bloqué.
Les avertissements ont été ignorés ou se sont perdus au sein du gouvernement, ont-ils affirmé.
Image : Un médecin examine un enfant dans un camp de secours. Photo : Reuters
N Badusha, responsable d’une ONG locale de protection de l’environnement, a déclaré : « Wayanad n’est pas étrangère à de telles pluies torrentielles.
« L’activité touristique incontrôlée à Wayanad est le principal facteur à l’origine de l’aggravation de ces catastrophes.
« Le tourisme a pénétré dans des zones écologiquement sensibles et fragiles où il n’était pas censé être. »
Plus d’un million de touristes nationaux et étrangers ont visité Wayanad l’année dernière, soit près du triple du nombre de 2011, lorsqu’un rapport gouvernemental avait mis en garde contre le surdéveloppement.
2024-08-04 01:37:31
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