Why are political negotiations between Israelis and Palestinians currently out of reach amidst imminent Israeli military intervention?

Why are political negotiations between Israelis and Palestinians currently out of reach amidst imminent Israeli military intervention?

Alors que l’intervention militaire de l’armée israélienne semble imminente, pourquoi la perspective de négociations politiques entre Israéliens et Palestiniens est-elle actuellement hors de portée ?

Cette période est marquée par des affrontements. En particulier, l’attaque terroriste du Hamas en territoire israélien le 7 octobre dernier, suivie de la réaction musclée de Tel Aviv, laisse entrevoir une opération terrestre imminente dans la bande de Gaza. Mais pour espérer sortir un jour de ces impasses tragiques, dont les civils paient le prix fort des deux côtés, il est nécessaire de revenir aux fondamentaux.

Le problème initial réside dans l’incapacité des deux parties à se mettre d’accord sur les modalités d’une paix qui permettrait la coexistence pacifique de deux États, conformément aux résolutions de l’ONU depuis 1948. Les Palestiniens estiment qu’Israël fait tout pour empêcher la création d’un État palestinien. Ils affirment que, mis à part quelques coopérations sécuritaires en Cisjordanie, Israël n’a jamais respecté les accords d’Oslo. De plus, ils estiment que la politique de colonisation active menée par Israël en Cisjordanie depuis 20 ans rend de plus en plus impossible le fonctionnement concret d’un véritable État palestinien, notamment en termes de continuité territoriale.

Certains vont même jusqu’à affirmer qu’Israël, en violation du droit international et des résolutions de l’ONU, a pour véritable objectif de s’emparer de la Cisjordanie afin de créer le “Grand Israël” – une revendication soutenue par les membres les plus extrémistes du gouvernement actuel à Tel Aviv.

C’est cette méfiance qui se transforme en hostilité, puis, notamment chez les plus jeunes, en désespoir. Le constat est sans appel : “No future”, pas d’avenir, et donc souvent un processus de radicalisation.

La situation dans la bande de Gaza est à la fois différente et similaire. Différente, car depuis le retrait israélien de 2005, il n’y a plus de colonies israéliennes dans ce territoire. Similaire, car le blocus imposé par Israël et l’Égypte rend la vie quotidienne très difficile pour les 2,3 millions de personnes qui vivent dans cette zone de seulement 400 km². Sans oublier les interventions de l’armée israélienne en réaction aux attaques du Hamas depuis ce territoire.

Du côté israélien, on estime que l’effondrement de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et l’hostilité totale du Hamas, qui prône la destruction de l’État hébreu dans sa charte, rendent impossible un dialogue sincère et responsable en vue d’une solution politique.

Ce qui se passe depuis deux semaines ne fait que renforcer l’impossibilité d’un dialogue à court terme, et probablement à moyen terme. C’est le drame de la région : dans chaque camp, ce sont les fossoyeurs du processus d’Oslo qui sont actuellement en position de force, et qui entraînent les civils israéliens et palestiniens dans un débordement de colère, de passion et de haine.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.