Que peut-on bien se souhaiter pour 2024? De la santé? C’est classique. Du bonheur? C’est normal. De la prospérité? Y croyons-nous vraiment?
2023 a laissé des traces dans nos cœurs et nos esprits. Les mauvaises nouvelles se sont accumulées, les crises se sont multipliées et les tensions sont réelles et palpables.
Tout va mal.
Des grèves aux guerres, en passant par les factures et les hypothèques, nous sommes constamment en train de lutter. Lutter pour survivre, pour se protéger et pour y arriver.
Alors qu’est-ce qu’on se souhaite pour 2024? La sainte paix. Qu’on nous laisse respirer trois secondes et quart, qu’on baisse les armes, qu’on balaye le climat d’incertitude, de terreur, de tension l’espace d’un instant, d’un souffle.
Souhaiter la paix, cela fait réponse télégraphiée d’un lointain concours de beauté américain. Mais n’est-ce pas ce dont on a le plus besoin aujourd’hui? La paix dans le monde, la paix d’esprit, qu’on nous fiche la paix, la maudite paix. La vraie paix. Faire la paix avec notre adversaire, notre voisin et surtout avec nous-mêmes.
Commentaire?
S’accorder le temps, mettre le quotidien entre parenthèses pour quelques heures de sérénité, aimer, célébrer et rire. Le rire, ce puissant remède, est particulièrement efficace pour signer la paix.
On ne devrait cependant pas oublier 2023 et son actualité. On devrait s’en souvenir comme l’exemple à éviter. On devrait se la rappeler comme l’année à ne pas rééditer. Surtout en tant que société: que ce soit sur le plan politique, environnemental, social ou économique.
Je nous souhaite une nouvelle année qui nous réconcilie, qui nous unit et qui nous rassemble. Une nouvelle année où on mettra de côté nos différences pour s’offrir la paix. La maudite paix.
