2024-08-28 07:58:25
Eh bien, eh bien, eh bien. Qu’avons-nous ici ?
Oh, ce sont juste des Floridiens qui se battent pour… la Floride. Il s’avère que nous aimons vraiment cet endroit sauvage et farfelu – l’accent étant mis sur la nature sauvage. Il s’avère que nous n’avons pas peur de nous fondre rapidement dans un Batman composite si quelqu’un s’aventure à molester les ressources naturelles qui rendent cette terre si magique.
Les habitants se sont mobilisés comme jamais auparavant, en grande partie grâce au travail du journaliste du Tampa Bay Times, Max Chesnes, le premier à avoir partagé les plans de développement clandestins du Département de la protection de l’environnement de Floride. Arrêtons-nous un instant pour méditer sur le nom de l’agence. Laissez l’ironie s’infiltrer comme l’eau des marais dans une chaussure de randonnée.
Sous la direction du gouverneur Ron DeSantis, la proposition initiale du département prévoyait le développement de neuf parcs d’État protégés et ne donnait au public que six jours pour donner son avis. Le plan comprenait des logements, des terrains de pickleball, des terrains de disc golf et la suggestion la plus flagrante, des terrains de golf dans le parc d’État Jonathan Dickinson sur la côte atlantique. Aucun bien environnemental n’a jamais été issu d’un terrain de golf ; ils nécessitent des bateaux entiers d’eau et de pesticides, et peuvent contaminer à la fois les eaux souterraines et les foies humains au club-house.
Le plan était extrême, construit avec le genre d’audace que les observateurs attendent de la Floride ces derniers temps. Les parcs protégés contiennent souvent des éléments de développement – centres d’information, aires de stationnement, campings – et l’ajout ou la mise à jour d’éléments n’est pas hors du domaine du possible. Mais peut-être commencer par quelques cabanes ? Un espace de loisirs et pas le village olympique ? Au lieu de cela, les dirigeants de l’État ont proposé avec assurance un traitement qui était fondamentalement les paroles de « Big Yellow Taxi ».
Ce qui est effrayant, c’est que cela aurait pu fonctionner. Tant de mesures prises par cette administration semblent se dérouler sans aucun contrôle ni contrepoids en vue.
Apparemment, le code a été déchiffré. Vous voyez, la nature est le dernier endroit où nous, les imbéciles et les misanthropes, pouvons aller s’éloigner l’un de l’autreIl existe de nombreux endroits où les vétérans méritants peuvent se retrouver pour un rapide neuf trous, ou où les accros du pickleball peuvent frapper joyeusement et bruyamment des balles en plastique. Ces passe-temps amusants doivent-ils se dérouler dans un habitat de broussailles protégé ? Devons-nous amener la fête dans la prairie ? Simplement non. Tout le monde a besoin d’avoir la chance de marcher au milieu de nulle part avec un sac à dos moche et une Nalgene moisie et de s’asseoir avec des questions existentielles sans les tubes de Katy Perry sur un Bluetooth.
Oh, la réaction a été délicieuse. Au cours du week-end, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à Honeymoon Island à Dunedin, site de futurs terrains de pickleball, avec des pancartes de dissidence vraiment créatives qui invoquaient d’anciens mèmes sur les tortues. Des manifestants se sont également rassemblés dans les parcs nationaux d’Anastasia et de Jonathan Dickinson, et beaucoup d’autres ont exprimé leur consternation sur les réseaux sociaux, en publiant des illustrations pour Keep Florida Wild. Des élus de tous bords politiques se sont prononcés contre les plans, la manière dont ils ont été annoncés, le calendrier des plans, le mot « plans ».
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La démonstration d’unité bipartite a été aussi réconfortante que la brise venue du Golfe. Elle suffit à faire fondre en larmes un citoyen qui souffre depuis longtemps dans cet État le plus calomnié et le plus tourné en dérision. Pour beaucoup d’entre nous, la vie se situe sur un spectre de nihilisme, de détachement et d’un état perpétuel d’excuses. Si nous ne nous battons pas les uns contre les autres sur Internet, nous nous occupons avec lassitude des relations publiques de cet État. Quel cadeau de voir autant de Floridiens trouver le bon sens en même temps.
Alors que l’affaire se déroule en temps réel, la pression semble porter ses fruits. Le groupe à l’origine du projet de construction de terrains de golf à Jonathan Dickinson retire sa proposition. Et le département a reporté les réunions à la semaine prochaine, invoquant un « intérêt considérable », ce qui se traduit par « des e-mails incalculables, envoyez de l’aide ».
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