Y a-t-il quelque chose qui soit également bon pour tout le monde ?

Y a-t-il quelque chose qui soit également bon pour tout le monde ?


Est-ce vraiment pour le bien commun ? Participants à la traditionnelle bataille de tomates “La Tomatina” à Bunol, en Espagne.
Image : dpa

Deux sociologues se disputent pour savoir s’il y a quelque chose qui est également bon pour tout le monde. Mais peut-on y répondre du tout ?

jeDans une société idéale, le bien commun et le bien-être de tous les individus seraient congruents. Dans toutes les autres sociétés, c’est-à-dire les sociétés réelles, le bien commun n’existe en fait qu’en tant que principe directeur normatif. Vous ne pouvez donc jamais vous tromper en tant qu’homme politique, mais aussi en tant que sociologue, si vous considérez le bien commun comme quelque chose de fondamentalement menacé. Mais le « bien commun » pourrait-il aussi être déterminé sociologiquement, peut-être même empiriquement ?

Si l’on définit le bien commun comme un objectif social d’action, il faudrait aussi savoir qui, quels groupes ou strates peuvent effectivement être considérés comme les bénéficiaires d’une politique orientée vers le bien commun. Existe-t-il des “entités sociales” qui méritent plus d’encouragements ou de soutien que d’autres pour le bien commun ? Claus Offe et Christian Blum se disputent actuellement à ce sujet. Il y a vingt ans, Offe a formulé la question du bien commun dans un programme de recherche travaillé depuis par de nombreux sociologues. Selon Blum, la question réelle d’Offe n’a pas reçu de réponse du tout. Autrement dit, la « référence sociale » du bien commun, pour le dire autrement : qui agit effectivement d’une manière orientée vers le bien commun et qui ne l’est pas ?

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