YB a du mal avec un mot qu’il ne connaît plus

2024-09-21 06:30:00

Après le début lamentable de la Super League, les Bernois doivent élargir leur vocabulaire pour inclure le terme duel en sous-sol. L’entraîneur du YB, Patrick Frame, n’a aucun cadeau à offrir à son retour à Winterthur.

De retour à Winterthur, il a un besoin urgent d’une victoire : Patrick Framework, l’entraîneur des Young Boys.

Peter Klaunzer / Keystone

Il y a de nombreuses années, ils ont d’ailleurs banni ce terme du vocabulaire bernois. Mais mardi soir, après la défaite 3-0 face à Aston Villa en Ligue des champions, un journaliste l’a rapidement réintroduit. Cela peut paraître étrange, dit-il, mais maintenant il y a ce « duel en sous-sol » en Super League, ce week-end, contre Winterthour.

Durant la semaine Ligue des Champions, des stars partout à Wankdorf, plus un invité de la Premier League, la ligue la plus riche du monde. Et le week-end, aussi étrange que cela puisse paraître : duel en sous-sol, sur la Schützenwiese, contre le FC Winterthur. Il y a deux planètes dans l’univers YB au cours de la saison 2024/25, et jusqu’à présent, il semble qu’elles soient parcourues par deux expéditions complètement différentes.

En championnat, les champions attendent toujours une victoire après six matchs, étant la seule équipe du championnat. Les Bernois n’ont gagné que trois points et occupent la dernière place. Ils n’ont jamais connu un aussi mauvais début de saison en Super League.

Juste devant les Young Boys se trouve Winterthur, l’outsider qui n’a gagné que quatre points, tout comme les Grasshoppers, neuvièmes. Et désormais, Winterthur et GC sont les prochains adversaires de YB au championnat.

Les Young Boys sont donc confrontés non pas à un, mais à deux duels en sous-sol. Ce seront pour eux des jeux qui changeront la donne, des jeux qu’ils doivent gagner, ils n’ont pas d’autre choix. La saison est encore jeune. Mais l’écart avec le leader Lugano est déjà de dix points.

L’hypothèque bernoise ne devrait plus augmenter

De toute façon, rembourser une telle hypothèque sera une tâche compliquée. Cela ne devrait pas grossir. D’autant plus que la Ligue des champions apporte gloire, honneur et argent, mais dans le nouveau format, elle apporte également huit matchs supplémentaires au lieu des six précédents, ce qui mettra beaucoup de pression sur YB jusqu’en janvier.

Lors du prochain week-end mardi soir, le duel en sous-sol contre Winterthur, l’entraîneur du YB Patrick Framework n’a perdu que quelques phrases. Mais ils ont regardé profondément.

Une “concentration totale” sur le match contre Winterthour était promise. Il a dit que tout le monde devrait sentir « que nous voulons absolument gagner la partie ». Au début, cela ressemblait à des paroles vides de sens que les entraîneurs de football aiment prononcer. Mais ils ont illustré ce qui a parfois manqué aux Bernois sur les terrains de football suisses cette saison. C’étaient les choses élémentaires : la concentration. Volonté de gagner.

Les pays étrangers, en revanche, ont été une source de force pour les Young Boys cette saison. Lorsqu’ils ont battu Galatasaray Istanbul en barrages de la Ligue des champions, ils l’ont fait avec un style impressionnant. Lorsque l’expédition bernoise revient sur les places suisses, elle n’a pas grand chose à voir avec les apparitions internationales: 1-1 contre Lausanne, puis, en coupe, un 4-2 durement gagné à Vevey, dont une avance de deux buts cédée.

Mardi contre Aston Villa, YB a démarré le match en force. C’était plein de volonté, plein de courage et plein de concentration. Mais il a suffi d’une seule erreur pour que toute l’image de soi s’effondre. Après un corner, l’équipe bernoise n’a même pas protégé Youri Tielemans – 0-1.

Fragilité et manque de dirigeants

Quelques minutes plus tard, un défenseur de YB a eu l’idée de jouer une passe en retrait dans sa propre surface de réparation et en grande détresse – 0:2. Mohamed Ali Camara, le chef de la défense, a commis l’erreur. Cette scène illustre l’un des problèmes de Berne : le manque d’acteurs de premier plan. Et ceux qui détiennent ce statut connaissent aussi de tels malheurs.

Après le match contre Aston Villa, les Bernois se sont félicités de leur bon départ, mais au final, une autre impression est restée: que les Young Boys sont également devenus plus fragiles dans les affaires internationales. Un match qu’ils sont autorisés à perdre, ils le perdent d’une manière qu’ils ne devraient pas être autorisés à perdre.

Et maintenant Winterthour. Pour Patrick Frame, le jeu est particulièrement significatif. La saison précédente, il était encore le patron de la Schützenwiese et s’est recommandé pour le poste d’entraîneur le plus convoité du pays, celui de Berne.

A Winterthour, le cadre a été salué par des applaudissements. Il revient désormais en tant qu’entraîneur de YB, dont l’équipe a déjà entendu des sifflets cette saison. Il rencontre Ognjen Zaric, son successeur, qui était auparavant son adjoint à Winterthour. Frame a déclaré vendredi que ce retour était pour lui un «moment spécial», notamment parce qu’il avait obtenu le transfert à Berne à Winterthur.

Mais il n’y a pas de place pour les sentiments sentimentaux dimanche. Frame a alors besoin de la victoire, et pour cela il a besoin du YB de la planète pour se qualifier pour la Ligue des Champions. Il pense qu’il n’y a qu’un seul YB. Et que ce YB en Suisse n’était pas aussi mauvais que le score le suggère. Il dit qu’il faut regarder les jeux individuels et avoir une vision « globale ». Mais il sait aussi qu’au final, une seule chose compte : la table.



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