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YB a soif de glamour et de chance lorsqu’il cherche un coach

by Nouvelles

2024-11-26 07:30:00

Les Bernois se sont stabilisés avec l’entraîneur intérimaire Joël Magnin. Mais Neuchâtel reste une solution provisoire. Le prochain test sera le match de Ligue des Champions contre la meilleure équipe italienne, l’Atalanta Bergame.

Joël Magnin (au centre) est un entraîneur discret, pas égocentrique, pas quelqu’un qui se met en avant et agit comme un gros plaisantin.

Peter Klaunzer / Keystone

Certains Lucernois maquillent abondamment et habillent les jeunes garçons avec des robes de champions. Samedi dernier, après le match nul 1-1, un membre de la direction du FC Lucerne a été tellement impressionné par l’attaquant du YB Cédric Itten qu’il a décidé de le promouvoir dans l’équipe nationale suisse. Au lieu de Breel Embolo, qui se retrouve coincé à plusieurs reprises dans des obstacles, également auto-infligés. Itten de retour en équipe nationale – entraîneur national Murat Yakin, bonjour ?

Lorsque le FC Lucerne n’a pas mis un pied devant l’autre en seconde période et n’a pas pu passer le ballon dans la surface de réparation adverse pendant des dizaines de minutes et a littéralement trébuché jusqu’à l’égalisation 1-1, quelques Suisses centraux étaient présents et en dehors du terrain étaient stupéfaits. La façon dont YB contrôle ce match est « magistrale », disent-ils dans les tribunes.

C’est un schéma souvent utilisé : si vous ne pensez à rien, c’est la force de l’autre qui est à blâmer.

La relativisation ne change rien au fait que le champion de la série YB est mieux debout qu’au début de la saison, lorsqu’une violente chute après quelques semaines avait entraîné le licenciement du nouvel entraîneur Patrick Frame. La performance de l’équipe fait désormais briller à nouveau un peu l’horizon. Des victoires serrées et quelque peu heureuses dans son propre stade et des nuls ailleurs atténuent le doute de Berne, qui avait pris un caractère corrosif il y a quelques semaines à peine.

Mais le cap reste instable. Malgré tous les éloges de la Suisse centrale.

L’équipe YB coûte cher et ne peut pas être si insuffisante

La meilleure équipe italienne, l’Atalanta Bergame, se rendra à Wankdorf mardi soir (21 heures). Un test difficile pour YB en Ligue des Champions – après quatre défaites contre Aston Villa, le FC Barcelone, l’Inter Milan et le Shakhtar Donetsk. Différence de buts 1:11. Si les champions suisses veulent réaliser quelque chose dans la catégorie reine, il faudra bien que les points soient marqués à un moment donné. Egalement contre l’Atalanta Bergame, deuxième de Serie A, vainqueur de la Ligue Europa.

Pendant ce temps, les Bernois meurtris se régalent des compliments de Lucerne. C’est “agréable d’entendre quand d’autres pensent comme ça”, déclare l’attaquant du YB Itten. D’une part, il ressent « à nouveau une certaine image de lui-même, plus de confiance en lui ». En revanche, il relativise en soulignant « d’où nous venons ». De loin en bas. Mais la courbe des performances suggère que YB ne peut pas tomber aussi bas que le FC Bâle l’a fait il y a un an. L’équipe de Bâle était avant-dernière avant Noël, avec 18 matchs et 18 points. Et sans aucune magie de Coupe d’Europe.

Les problèmes qui ont frappé l’équipe YB ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Mais le match à Lucerne révèle qu’il est soutenu par une envergure qui ne peut être aussi insuffisante à long terme. Darian Males, Kastriot Imeri, Lukasz Lakomy, Filip Ugrinic, Cedric Itten et Jaouen Hadjam, tous sur le terrain au départ, ont chacun coûté au club plus d’un million de francs, parfois bien plus.

Il ne peut en être question chez nos adversaires lucernois, qui alignent principalement leurs propres jeunes joueurs. Et s’il se démarque de la moyenne comme Ugrinic 2021/22, il sera bientôt vendu. Par exemple à Berne.

L'attaquant du YB Cedric Itten (à gauche) s'améliore. Certains voient en lui un candidat pour l'équipe nationale suisse.

L’attaquant du YB Cedric Itten (à gauche) s’améliore. Certains voient en lui un candidat pour l’équipe nationale suisse.

Peter Klaunzer / Keystone

L’ampleur de l’effectif bernois renforce l’impression d’arbitraire et d’interchangeabilité. Aujourd’hui l’un joue, demain l’autre. Les blessures et les suspensions dues aux expulsions y contribuent. Et les déplacements des salariés africains appelés pour les matches internationaux sur leur continent.

Les attaquants Meschack Elia (République démocratique du Congo) et Silvère Ganvoula (République du Congo) ainsi que le défenseur Jaouen Hadjam (Algérie) étaient récemment en éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations. Hadjam fait d’ailleurs partie d’une sélection entraînée par l’ancien entraîneur national suisse Vladimir Petkovic.

Le joueur Hadjam est durement critiqué

A seulement 21 ans, Hadjam fait partie de ces joueurs talentueux qui semblent prédisposés à exaspérer les dirigeants du club. A Lucerne, il est le seul parmi les voyageurs africains à être déployé dès le début. Mais c’est fini après seulement 45 minutes. Lorsque l’entraîneur par intérim Joël Magnin a ensuite été interrogé à ce sujet, il a regardé le monde avec incrédulité. “Tu n’as pas vu ?”, demande-t-il en retour, “Hadjam a fait trop d’erreurs et il n’a pas du tout fait ce dont nous avions discuté.”

Quelques minutes avant cette phrase, le joueur Itten avait évoqué la « ligne dure » du coach. Dès le premier jour, Magnin a voulu impliquer « tout le monde », a fait beaucoup pour y parvenir dans les discussions et a fixé des règles. Il s’agit de ponctualité et d’utilisation des appareils de communication mobiles. Quiconque ne respecte pas ces règles “ne jouera plus”, déclare Itten, qui fait partie de ces joueurs qui ne sont pas épargnés par cette orgie de changements.

Magnin est un entraîneur discret, pas un égocentrique, pas quelqu’un qui se met sous les projecteurs et agit comme un gros plaisantin. Lorsqu’il quitte la Maison des Jeunes YB en 2019 et s’entraîne dans sa ville natale de Neuchâtel Xamax, il tombe en panne. Mais la saison dernière, il a assuré le titre terne de l’équipe bernoise après la sortie irritante de Raphael Wicky. Dans la saison en cours, YB a au moins commencé à marquer des points sous Magnin.

L'entraîneur Joël Magnin retrouvera le département jeunesse après Noël.

L’entraîneur Joël Magnin retrouvera le département jeunesse après Noël.

Peter Schneider / Keystone

Cela conduit à penser que s’il continue, les résultats devraient continuer à se manifester. Magnin réitère que sa mission « devrait être terminée d’ici Noël ». Il ne recule pas, même lorsqu’on lui demande. «Nous avons un accord clair. J’y serai jusqu’à Noël. Mais si le club ne trouve pas d’entraîneur, je serai là.” Puisque YB n’est pas GC, on peut supposer que le club trouvera un entraîneur valable. A moins que le Bernois ne mette rapidement en œuvre avec Magnin ce qu’Itten a quelque part en tête : «Essayez de commencer verticalement.»

Le nouvel entraîneur sera là dans la nouvelle année

Le directeur sportif de YB, Steve von Bergen, ne laisse presque aucune éventualité dans la salle. Il précise : « Nous recherchons un formateur. Pour l’instant, nous ne l’avons pas encore. Joël Magnin devrait revenir dans l’équipe de jeunes après Noël. La direction de YB n’aurait dévié de cette ligne que si Magnin avait fait sortir les étoiles du ciel avec l’équipe malade. Il n’a pas ça. Magnin a (aussi) eu la chance de marquer des points lors des matchs à domicile que son prédécesseur Patrick Framework aurait probablement refusés.

Le problème de YB a été désamorcé ces dernières semaines, mais ne peut être réduit à la position de l’entraîneur. Néanmoins, le club a besoin de mettre fin de manière magistrale à la recherche d’un entraîneur qui dure depuis des mois.




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